Annaba: EMBALLAGES SUR LA VOIE PUBLIQUE - Faut-il instituer une taxe ?

A l’instar de la rue Emir Abdelkader ex-Bugeaud, la rue Ibn Khaldoun ex-Gambetta où les Bônois endimanchés faisaient jadis du lèche vitrine et du shopping, nos rues n’avaient rien à envier aux artères principales des villes européennes. Aujourd’hui, le constat est amer ! Car certains commerçants se trouvant au niveau de ces rues y compris Zénine Larbi ex-Lemercier, ne se soucient guère de la propreté des lieux. Leur seul intérêt est mercantile. Le commun des mortels assiste impuissant à la saleté de ces lieux qui donne la nausée à celui qui sillonne ces célèbres artères. A la fermeture des boutiques et magasins, les propriétaires de commerce qui n’ont pas trouvé mieux que de jeter des dizaines d’emballages tous types confondus, allant du carton au plastique, sur le trottoir, ce qui offre un spectacle désolant aussi bien aux riverains qu’aux promeneurs et visiteurs. «  En cas de fortes pluies, ces emballages vont sans doute obstruer les rigoles et les regards », nous dira un riverain qui a, plusieurs fois, alerté les responsables locaux au sujet de l’incivisme de ces commerçants. Et d’ajouter : « Même les cantonniers ont du mal à ramasser la saleté provenant de ces emballages. Il faut beaucoup de moyens matériels et humains pour venir à bout de ces résidus jonchés à même le sol ». Pour cela, il faut que les services compétents sévissent contre ceux qui sont responsables de l’insalubrité et qui sont derrière le jet des emballages perdus. Enfin, la mairie pourra,  à cet effet, renflouer ses caisses par le biais d’une taxe relative au jet des emballages sur la voie publique.

lestrepublicain - 19 Juin 2014 - N Z.