Les habitants du bâtiment 18, bloc 7 des 200 Logements de Bouzaâroura viennent une fois encore d’attirer l’attention des autorités compétentes, à savoir le wali et le directeur général du Fonds National de Péréquation des Œuvres Sociales Annaba (FNPOS), sur la situation contraignante qu’ils vivent depuis près de neuf mois, date à laquelle ils ont pris possession de leurs logements acquis dans le cadre du LSP. Dans une énième correspondance, les intéressés, par la voix de leur président de quartier, M. Taks Rachid, demandent à ces responsables d’intervenir afin de mettre un terme à leur calvaire. Selon les copies des correspondances en question, il s’avère que de nombreuses malfaçons aient été relevées sur les nouveaux logements réceptionnés au niveau de ce bloc. Les murs sont fissurés, la porte d’entrée cassée et ne peut se refermer, les canalisations d’eaux usées refoulent directement sous le bâtiment, en l’absence de réseau d’évacuation, ce qui a favorisé la prolifération des moustiques et autres insectes nuisibles. De plus, c’est au niveau du logement n° 5 que les finitions ont été le plus bâclées par l’entreprise en charge des travaux, comme indiqué dans la correspondance : Les portes intérieures son cassées et posées contre le mur, le carrelage dilaté au point que même la porte d’entrée ne peut se refermer correctement. Pis, les murs extérieurs s’effritent, au point de laisser passer l’air extérieur, à certains endroits. « Les autorités nous ont demandé de signer la réception des logements avant de nous donner les clés, ce qui nous cause aujourd’hui un grand tort. Aussi, au vu de toutes ces malfaçons, les habitants ont adressé plusieurs plaintes au directeur régional du FNPOS, ainsi qu’à l’APC et la daïra, mais devant le silence de ces derniers, ils ont décidé de s’adresser au directeur général de cette institution financière et au wali, en espérant obtenir une réponse. Le bureau d’études de la wilaya s’est déplacé il y a une vingtaine de jours pour prendre des photos, mais aucune suite n’a été donnée à cette affaire, comme l’a souligné le président de quartier. Ajoutons que ce n’est pas la première fois que la réception des ouvrages aussi bien dans le domaine de l’habitat que dans celui des autres travaux, n’est pas effectuée avec la rigueur nécessaire par les services concernés, ce qui pose de nombreux problèmes. L’argent de l’Etat est utilisé pour des ouvrages de mauvaise qualité, et malgré les plaintes, la situation ne change pas. Au niveau de l’OPGI, des responsables nous ont révélé que certains bâtiments n’ont pas été réceptionnés à ce jour, bien que les familles y habitent depuis des années. C’est tout dire.
lestrepublicain - 19 Juin 2014 - Farida H.
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