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Annaba: LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ A TRANCHÉ - Pas de cumul pour les médecins du public

Publié le 29/06/2014
Mettant sa menace à exécution, le ministère de la Santé vient de sommer les médecins ayant « un pied dans le secteur privé et l’autre dans le secteur public », de trancher de façon définitive et de choisir le secteur dans lequel ils comptent travailler. Conséquence, plusieurs cliniques se trouvent dans un grand embarras, et les rendez-vous sont reportés à une date ultérieure, en attendant que la situation se stabilise. C’est ainsi que tel cette clinique par exemple, qui a dû refouler vendredi ses malades, en raison de l’absence de médecins qui sont présents habituellement les week-ends. Les malades désirant effectuer des scanners cardiaques ont été priés de téléphoner de temps à autre pour de nouveaux rendez-vous. Cette décision du ministère de la Santé va mettre un terme à l’anarchie qui régnait jusqu’ici dans les hôpitaux souvent désertés par les médecins, en particulier les spécialistes, qui travaillent presque à temps plein dans ces cliniques, alors qu’ils sont en principe, employés par les hôpitaux, qu’ils quittent après une à deux heures de présence journalière, laissant leurs services entre les mains de résidents inexpérimentés, ou d’étudiants. Ceci, sans parler de certains chirurgiens qui, selon de nombreux témoignages, réalisent des opérations dans les blocs du CHU et se font payer par les malades (discrètement, à moindre tarif que dans le privé) comme si les actes étaient réalisés en clinique. D’autres, ratissant large parmi les malades qui s’adressent au CHU pour subir des opérations, orientent les malades vers telle ou telle clinique, avec laquelle ils sont conventionnés. Des dépassements qui avaient été dénoncés par l’ex-directeur du CHU, mais qui ont continué à avoir lieu en l’absence d’une intervention ferme du ministère de tutelle. Aujourd’hui, c’est fait, et, selon nos informations, la majorité des praticiens concernés ont opté pour le secteur public. En principe, l’anarchie qui régnait devrait cesser et les prestations hospitalières devraient gagner en qualité, quand on sait que les équipements et les infrastructures sont renouvelés de façon continue, selon les informations divulguées en 2013 par le chargé de la communication du CHU. Le point noir le plus important réside, aujourd’hui, dans le report (un de plus) de la mise en fonction du CAC, pour lequel on avait annoncé le mois de juin comme date butoir. Pour le directeur de la Santé à qui nous avons posé la question, il y a une quinzaine de jours, il y aurait encore quelques légères contraintes, de plus « les gens ignorent qu’il y a d’autres moyens de soigner le cancer comme la chimiothérapie ou la chirurgie. La radiothérapie n’est pas toujours  nécessaire ». Une déduction formellement démentie par certains spécialistes en oncologie.

lestrepublicain - 29 Juin 2014 - Farida H.
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