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Annaba: AU PREMIER JOUR DU MOIS SACRÉ - La coquette ville morte

Publié le 30/06/2014
La quatrième ville du pays a présenté un bien drôle de visage hier, en cette première journée du mois de carême. Il était bien difficile de deviner en elle une grande métropole régionale qui attire les habitants de plusieurs wilayas limitrophes. Outre les restaurants et les cafés fermés durant un mois, il s’est avéré que de nombreux commerces, pour ne pas dire la plupart d’entre eux, était complètement fermés. Malheur à celui ou celle qui souhaitait faire ses emplettes en cette première journée de jeûne. Du côté de la rue Ibn-Khaldoun (ex-Gambetta), de la rue Emir-Abdelkader (Ex-Bugeaud), ou du rond-point d’El Hattab, il était bien difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver une boutique ouverte. Et ce qui a le plus frappé de nombreux habitants, c’est la désertion totale des petits vendeurs de l’informel, lesquels ont, semble-t-il, complètement disparu dans la nature. Habituellement, ces derniers squattent les trottoirs, pour ne pas dire le bitume des rues suscitées, ainsi que la rue Khemisti-Mohamed, qui était encore bien bruyante, jeudi dernier, juste avant que ne commence le match qualificatif remporté par l’équipe nationale. La matinée d’hier, tout comme l’après-midi, ressemblaient, à s’y méprendre aux soirées hivernales tant le calme régnait en maître avec la chaleur estivale en plus. Beaucoup se sont demandés pourquoi Annaba avait-elle cet aspect de ville morte, n’étaient uniquement que quelques commerces ouverts, en plus de certains fast-foods, reconvertis en confiseries ramadhanesques, depuis samedi déjà. Certains se sont même mis à dire que la ville ressemblait à un « douar endormi ».  D’autres, enfin, ont considéré que les vendeurs de l’informel ne pouvaient « travailler » en vertu de la chaleur et du ventre vide. Un calme qui n’est pas sans rappeler en effet, celui de certaines localités beaucoup plus petites et surtout situées bien à l’intérieur du pays, du côté des Hauts-Plateaux et même du Sahara. Ce refus de travailler de certains commerçants pour une raison que l’on présume être celle du jeûne qui va durer jusqu’à la fin du mois de juillet, risque fort de susciter l’ire des consommateurs, comme il l’a suscité concernant la fermeture des restaurants ce samedi. Décidément, une chose est sûre, même en ce mois sacré, ce sont les commerçants qui font la loi au détriment du client et du consommateur.

lestrepublicain - 30 Juin 2014 - L H.
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