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Annaba: RAMADHAN - Berrahal squatté par les vendeurs d’occasion

Publié le 12/07/2014
Depuis le début du mois de ramadhan, le commerce informel gagne affreusement de nouveau le centre ville de Berrahal, 30 km à l’Ouest du chef lieu de la wilaya de Annaba.  Le principal boulevard, de bout au bout, soit quelque 3 kilomètres, est livré aux activités, sans que personne ne bouge le petit doigt. Comble de l’ironie, cette avenue remembre les principales administrations publiques, entre autres le commissariat de police, la brigade de gendarmerie, le tribunal et siège de la daïra. Et pour se rendre de l’acquitté de la question, il suffit de faire une balade pour découvrir de visu, la grande vadrouille de l’informel. Le commerce informel, qualifie à Berrahal ces temps comme étant la principale d’insalubrité, reste malheureusement encore le point noir de la cité. Au fil des jours en ce mois de ramadhan, la situation se détériore et devient ainsi incurable et la cité sombre peu à peu dans le désordre total, autrement dit le KO. A titre d’exemple, les fidèles de la mosquée « EL-ANSAR », implantée sur le boulevard principal nouvellement rénové à coup de milliards de dinars ne savent plus à quel saint se vouer, ni à quelle porte frapper, devant le diktat des vendeurs à la sauvette de fruits et légumes et de poulet, qui imposent leur loi, au su et au vu de tout le monde. Les vendeurs occasionnels, qui ont squatté les trottoirs et la chaussée ont rendu l’accès à cette mosquée pratiquement impossible. Près de 100 étalages de fortune « gravitent » autour de la mosquée El-Assar et la place rouge.  A quelques pas de ce lieu de prière, même cas pour les locataires du quartier des 400 logements, qui souffrent le martyr depuis des années déjà.  En effet, chaque jour la santé des habitants principalement de ce quartier et surtout celle de leurs enfants est quotidiennement menacée par le comportement négatif de vendeurs illicites qui ont carrément squatté  les trottoirs en installant des étalages de fortunes. Aujourd’hui, la situation s’est dégradée de manière alarmante et l’activité en question ressemble beaucoup plus à celle d’une ruche. Dans ces deux endroits connus pour leur continuel va-et-vient où les voitures se confondent avec l’affluence, l’insécurité demeure très inquiétante. Plus grave encore le tribalisme et le régionalisme sont devenus la règle dans les transactions. En effet, de nombreux vendeurs qualifiés « d’étrangers » ont été sommés de quitter les lieux et gare à celui qui ose résister. Les policiers en exercice sur les lieux, évitent soigneusement de provoquer la réaction de cette masse déchaînée et incontrôlable. Les chaussées ne sont plus du domaine de la réglementation. En effet, les lieux forts achalandés, les automobilistes ne peuvent plus garer leurs véhicules et sont «de facto» chassés par des vendeurs «confortablement» installés sur les trottoirs, voire même sur une partie de la chaussée qui proposent des produits en touts genres, qui échappent à tout contrôle, notamment d’hygiène…

lestrepublicain - 12 juillet 2014 - B. Salah-Eddine
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