Annaba: PLAINE OUEST - Une jeune fille dépouillée de son argent

Décidément la gent féminine demeure, à Annaba, la cible privilégiée des agresseurs et  semble être tout simplement du « caviar ». Pas plus tard qu’hier, une jeune fille, une fonctionnaire à l’université « Badji-Mokhtar »,  qui venait de percevoir son premier salaire après 6 mois de travail, a été sauvagement agressée, à sa sortie de l’antenne d’Algérie Poste de la plaine Ouest, située approximativement du 8eme arrondissement de police. La malheureuse victime, qui se trouve dans un état lamentable, a été trainée par ses cheveux devant des dizaines de passants, avant d’être dépossédée sous la menace d’une arme blanche, de son sac à main, qui contient ses pièces d’identité, son cellulaire et 25.000 DA. Selon des proches de la victime, l’auteur a été identifié par la police. Il s’agit d’un dangereux malfrat, connu sous le sobriquet de « Javel », qui venait tout juste de bénéficier, le 5 juillet dernier,  de la grâce présidentielle, décrétée par le chef de l’état, Abdelaziz Bouteflika, au profit d’un certaine catégorie de « prédateurs ». Le mis en cause,  purgeait une peine pour les mêmes délits, précise-t-on. Ce malfrat en question, qui court toujours, est originaire du « triangle de Bermudes », à savoir les bâtiments : CRS, Carré et Chouk,  un haut lieu de trafic de stupéfiants, où les toxicomanes et autres dealers effectuent leurs transactions sans gêne et qui par la force des choses est devenue une «cité-cage», polluée, sale, qui rend très agressifs beaucoup de  locataires, en ressemblant à une mégapole mal habitée où les disparités sociales sont effarantes.  Paradoxalement que cela puisse paraitre, le même jour et pratiquement dans des conditions similaires, les gendarmes de la brigade d’El-Hadjar n’ont pas lésiné sur les moyens pour appréhender un dangereux individu, auteur d’un vol, dont a été victime une fonctionnaire à la daïra d’El-Hadjar. En effet, à 9 heures, la victime qui se dirigeait pédestrement vers son lieu de travail, a été accostée par le mis en cause à la sortie de la localité, où il l’a dépossédée sous la menace d’un couteau, de son sac à main, un  téléphone portable et la somme de 3000 DA, avant d’être interpellé en possession des objets volés, par les gendarmes de la dite brigade en patrouille sur la RN.16, non loin du lieu du méfait. Présenté par devant le procureur de la République près le tribunal local, pour port d’arme prohibée et vol, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt.

lestrepublicain - 20 juillet 2014 - Salah-Eddine