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Annaba: CÉLÉBRATION DE LA NUIT DU DESTIN - Les prix flambent à nouveau

Publié le 22/07/2014
A quelques jours de la célébration de la nuit du destin ou « Leylette El kadri » par les musulmans, notamment les Algériens, à laquelle ils lui consacrent un festin, le citoyen lambda au faible revenu et saigné à blanc, ne peut relever la tête pour joindre les deux bouts. Il est écartelé. D’une part, les conditions précaires dans lesquelles il végète et, d’autre part, la cherté de la vie à laquelle il face durement. Nombre de citoyens défavorisés voire démunis, n’ont pas les moyens pour célébrer cette fête religieuse. Donc, ils font l’impasse comme si de rien n’était. Par ailleurs, le commun des mortels assiste, impuissant à cette effervescence qui gagne la ville des jujubes à la veille de la nuit du destin. Les prix des produits alimentaires affichés au début du mois de Ramadhan ont pratiquement monté en puissance. Profitant de cette aubaine, à l’occasion de cette fête et en l’absence des services compétents, certains commerçants indélicats se sucrent à chaque fois sur le dos des citoyens en augmentant les prix, faisant fi des lois régissant le commerce. Malgré cela, les magasins d’alimentation générale et les supérettes ainsi que les boucheries sont pris d’assaut dès les premières heures de la matinée. « Ailleurs, dans les pays qui se respectent, les prix de tous les produits baissent de moitié durant les fêtes religieuses pour permettre à tout le monde de les fêter dans la joie et le bonheur », nous a affirmé une émigrée qui semble angoissée par les pratiques commerciales illicites sur le plan religieux. Que ce soient les viandes rouges ou blanches dans les boucheries proposées aux consommateurs ou les pâtes telles que « M’kartfa », « Chekhchoukha », « Gritliya » conçues spécialement pour les plats copieux à l’occasion de « Leylette El Kadri », sont intouchables. « Je ne vais pas fêter ‘Leylette El Kadri’ parce que je n’ai pas les moyens pour acheter tous les ingrédients pour préparer un plat spécial. Donc, je vais me contenter d’’un ‘jari’ et puis c’est tout », nous dira une vieille femme. Nombre de citoyens que nous avons rencontrés sur les lieux aussi bien au niveau du marché « francis» ou El Hattab que dans les magasins d’alimentation générale, se plaignent de cette flambée subite des prix et interpellent à cet effet les responsables en charge du secteur afin de mettre fin à cette hémorragie qui ne profite qu’aux commerçants indignes de ce nom.

lestrepublicain - 22 juillet 2014 - Nejmedine Zéroug
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