Une jeune fille, âgée d'environ 18 ans, a été découverte hier, samedi, sans vie sur un banc public du Cours de la révolution à Annaba, avons-nous appris de la Protection civile. La découverte a été faite par des passants qui, intrigués par la position de la jeune fille, ont alerté les éléments de la Protection civile. Dépêchés sur les lieux, les pompiers ont attendu l'arrivée du procureur de la République près le tribunal de Annaba, accompagné des services de sécurité, avant d'évacuer le corps non identifié, jusqu'à l'heure de la rédaction de l'information. Une enquête a été ouverte par les éléments de la brigade criminelle de la sûreté de wilaya de Annaba, sur instruction du procureur de la République pour déterminer les circonstances exactes du décès.
En attendant d'amples informations sur cette découverte macabre, le corps de la jeune fille, acheminé au CHU d'Ibn Rochd, devra subir une autopsie et placé à la morgue de la même structure hospitalière. Dans l'attente de son indentification. Par ailleurs, selon des informations recueillies près de quelques passants, la victime est une SDF du Cours de la révolution. «Elle ressemble plutôt à une fugueuse venue d'une autre wilaya, cela fait plus d'une semaine que je la vois cavaler sous les arcades de la place des Martyres», nous dira un taxieur de la station du Cours.
L'expression - 27 Juillet 2014 - Wahida BAHRI
Les Commentaires
Ce qui me surprend c’est l’indifférence totale de nos institutions qui ne misent pas un clou pour une bonne couverture sociale de nos concitoyens.
Laissés à l’abondant cette jeune fille a rendre lame dans l’espace public. ne vous pose-t-il pas un problème de conscience ?
je m’interroge sur l’heure de sa mort .
On découvre qu’elle ne dormait pas et qu’elle est belle et bien morte sur un banc.
A deux jours de la fin du ramadan, on assiste à la fin de humanisme dans notre société.
Le manque de lieux d’hébergements des sans domicile fixe dans nos ville, exposera nos SDF au même sort que celui de cette fillette à l’avenir.
Nos autorités sont loin des réalités de nos concitoyens des rues.
On ce qui me concerne, il me reste qu’à faire une prière pour cette jeune qui a souffert dans l’indifférence.
Monsieur le Wali, il est temps de revoir la politique sociale sur votre territoire et très vite construire des centre d’hébergements pour éviter le pire aux plus démuni d’entre nous.
Demain, vous ne pouvez pas vous dérober devant le jugement de Dieu. Vous aurez à répondre sur le vécu misérable d’une partie de nos concitoyens qui n’ont pas eu la chance pour vivre une vie comparable à la notre et à la votre.
Au journaliste qui a écrit cette article : je l’invite à dénoncer cette bavure qui a fait perdre la vie à cette fille de 18 ans , afin que ce type d’événement se reproduisent plus jamais dans cette ville.
Nous sommes tous responsables par notre silence. Il est de notre devoir de le dénoncer les responsables et les incompétents qui nous gèrent très mal.