Annaba: En suspens depuis de longues années - La « solution finale » des logements F1 enfin trouvée

Aussi chronique qu’épineuse, la problématique des appartements « F1 » est dans la voie de sa résolution définitive. Etant répartis sur les deux communes d’Annaba et d’El Bouni, à savoir, cités Seybouse et Rym pour la première et Boukhadra et Sidi Salem pour la seconde. Leur traitement n’est pas le même. A Boukhadra, une trentaine d’habitants de F1 bénéficieront des nouvelles opérations de relogement. C’est également la même question pour plus de 390 cas à Sidi Salem. « Les bénéficiaires sont tenus, avant d’accéder à leurs nouveaux logements, de mettre à jour leur loyer tout en effectuant leur désistement du F1. C’est la procédure à suivre dans ce cas », apprend-t-on auprès des autorités compétentes. Quant à ceux des cités Seybouse et Rym, les dossiers sont encore à l’étude. Quid des logements F1 évacués ? Le ministère de l’habitat a exigé, comme « solution finale » à ce problème, la non redistribution de ces logements sous forme de F1. La tutelle a opté pour une solution pour le moins innovatrice. « Un logement F1 se trouve entre deux logements F2. Les services du ministère de l’habitat ont opté pour un partage pur et simple du F1 entre les deux logements mitoyens. De ce fait, l’on aura deux F3 au lieu des F2 avec un F1 en moins » a expliqué une source à l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d’Annaba. Les habitants bénéficieront de logements dans la zone de Kherraza. Dans un autre chapitre, les habitants des bidonvilles de Boukhadra, assurés par les autorités d’être relogés après Ramadhan, sont aux aguets. En fait, 183 recensés en 2007 devraient être recasés dans le cadre de l’attribution de 100 logements restants des opérations précédentes. C’est bien cet épisode qui clôturera le feuilleton interminable du logement précaire qui a tant taraudé les autorités locales de la commune d’El Bouni. Dans la même localité, 150 logements sociaux seront distribués au profit des demandeurs ayant constitué leurs dossiers et qui sont restés en instance. Le nombre qui était de 44 bénéficiaires, a été revu à la hausse par les services de la daïra, pour enfin atteindre 150. Ceci est dû entre autres à des considérations d’ordre sécuritaire. « Profitant du retard d’attribution, le comité d’attribution du logement social de la daïra d’El Bouni a opté pour l’augmentation du quota afin de prévenir tout débordement mené par des protestataires éventuels », a confié un cadre au fait du dossier.

Le provencial - 31 juillet 2014 - Z.A.