Annaba: MANŒUVRE POUR FAIRE AUGMENTER LE TARIF DE LA COURSE - Les taximen mettent la pression

Les taximen, non satisfaits du tarif  de la course revu à la hausse il y a seulement quelques mois, reviennent à la charge en essayant d'imposer la somme de 150 dinars, en commençant par le trajet centre ville / quartiers périphériques.  La manœuvre, bien rodée et qui avait porté ses fruits pour faire augmenter le tarif de la course de 70 à 100 dinars, est remise en place par ces chauffeurs dont les prestations laissent beaucoup à désirer, en l'absence de contrôle. D'abord, ils "s'attaquent" à la gent féminine la plus fragile, en retenant 150 dinars d'office.Une différence de 50 dinars qu'ils accaparent illégalement, sauf quand ils ont affaire à des femmes décidées à ne pas se laisser faire. Là, ils font profil bas, et empochent leurs 100 dinars en marmonnant. Mais aussi parfois en proférant des insultes et même des menaces, comme cela est arrivé il y a deux jours à une jeune mère  accompagnée de ses deux petits enfants, et qui avait  "osé"  faire remarquer que la course était, en ville, de 100 dinars. "Descends ou bien!..." a été la réponse cinglante du malotru . Pour faire barrage à ce genre d'escroquerie, les gens doivent, impérativement, relever le matricule et déposer plainte à la sûreté de wilaya . "Ces taximen doivent absolument être sanctionnés pour leur comportement. Mais les gens sont dociles et préfèrent payer plutôt que de préserver un tant soit peu leur pouvoir d'achat en déposant plainte" a répondu un policier interrogé. Donc, il nous appartient de mettre un terme à cette situation qui va dégénérer avec le temps. Les taximen, qui sont de mèche, commencent à faire cette  ression sur leurs clients, avant de généraliser ce tarif en observant une grève et en fermant les sorties de la ville avec leurs centaines de véhicules, forçant ainsi les autorités locales à accepter leurs revendications. On connaît la musique. Aussi, la direction des transports devrait- elle aussi menacer de sanctions les taximen qui seraient ainsi dénoncés. La politique de l'autruche observée jusque-là par ce service ne fait qu'ajouter de l'eau au moulin de ces prédateurs  sans foi ni loi.

lestrepublicain - 01 août 2014 - Farida H.