Annaba. Jubilé Sakraoui Benaissa

Un homme, un hommage -  Jamais autant de ferveur, n’ a suscité un jubilé. Jamais autant de joie, n’ a procuré un jubilé. Vendredi passé, l’hommage rendu à un des plus grands footballeurs de la Coquette, Sakraoui Benaissa fut tout simplement le plus beau des sacres. Annaba s’en souviendra très longtemps. Venus des quatre coins du pays, les Oualiken, Fendi, Beloucif, Tahar Benfarhat, Belloumi, Merzekane, Melaksou, Bachi, Betrouni, Barkat, Lemoui, Badji, Seridi, Kolli, Salhi ont tous tenu à partager cette joie indescriptible avec les Bouden Hellali, Ali Messaoud, Rabet, Djeghal, Attoui, les Frères Bounour, Nia, les fils et petits fils Boufermés, Boulfoul, Mebrek, Driss, Bey, Ali Doudou, Benabderrazak, Char, Grine, Bechar, Hami, Guettai, Alloui, les anciennes gloires du Red- Star, ceux de la JBAC, de l’ASB, de l’USMB, de l’USMA et de HAMRA. Tous sont venus rendre un hommage bien particulier au plus sage d’entres tous. Vendredi, il y avait foule du côté du temple du football annabi, le Municipal, comme se plaisent à le surnommer les Bônois, arrivait tant bien que mal à contenir cette marée humaine, cela faisait bien longtemps que le stade Chabou n’avait pas fait le plein. Il a fallu ce jubilé pour que l’antre de la Coquette retrouve son lustre d’antan. Avant-hier et comme au bon vieux temps, des supporteurs, bien particuliers, pour un jubilé bien particulier, ont pris place dans les gradins et tribune du temple annabi, le temps de voir peut être pour la dernière fois, un homme au grand aura, Sakraoui Benaissa, dont il s’agit, chausser ses souliers à crampons (et oui, il l’a fait !) pour taper du cuir durant cinq minutes. Cinq bonnes minutes qui enflammèrent tout un stade, c’est rare de nos jours !. Vendredi passé, ils étaient tous là, le président de l’APC de Annaba, le vice président de l’APW, le président de l’USM Annaba, celui de HAMRA et bien d’autres, venus pour la circonstance fêter, une des gloires de la Coquette. Sakraoui Benaissa a marqué en lettres d’or son passage à l’USM Annaba, à l’occasion de ses 70 ans ; on lui devait ce caprice. «Ben», le méritait! A tes 100 ans, le sage!
L'est républicain > 22/04/07 > S. Benabed