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Annaba: SIDI AMAR - Quand l’illicite devient licite

Publié le 07/08/2014
Les constructions illicites prolifèrent de jour en jour sur les hauteurs du chef lieu de commune de Sidi Amar sans susciter la moindre réaction des pouvoirs publics et des élus , censés appliquer la loi dans toute sa rigueur. Erigées après le recensement des habitations précaires, effectué en 2007, ces constructions illicites sont approvisionnées gratuitement  en eau potable et en électricité sur le dos du contribuable .Leurs occupants ne sont nullement inquiétés. Bien au contraire, ils jouissent d’une certaine considération, et sont traités comme tels de crainte de les voir descendre dans la rue pour  réclamer la satisfaction de revendications et perturber l’ordre public. D’ailleurs, le  président de l’assemblée populaire communale (PAPC) de Sidi Amar  s’est déplacé, il y a quelque jour, au site des constructions illicites édifiées près de la cité du premier mai, où il a été question de  l’alimentation en électricité de ces habitations anarchiques. Il a été décidé lors de ce déplacement de procéder au raccordement des constructions illicites au réseau d’électricité, croit –on savoir. Cette opération sera réalisée sur le compte du budget de  l’APC de Sidi Amar  qui devra  ainsi acquérir les équipements nécessaires pour un cout de 60 millions de centimes, laisse-t-on entendre alors que les occupants de ces constructions illicites  sont pour la plupart des salariés et  disposent de véhicules touristiques. Cette situation n’a pas laissé indifférents certains citoyens qui s’interrogent sur la passivité des pouvoirs publics et des élus qui assistent impuissants sans bouger le doigt afin de mettre un terme aux constructions illicites qui dévorent des terrains d’assiette, accentuant le déficit du foncier immobilier et industriel. Il faut indiquer que ces constructions illicites qui disposent de toutes les commodités (climatiseur, dalles de sol, eau potable, électricité, etc..), contribuent à la pollution de l’environnement, en déversant les eaux usées  dans l’environnement,  déjà mis à mal, par les carences en matière de  collecte des déchets domestiques sans parler des animaux errants qui déambulent à longueur de journée au moment où la fourrière de l’APC est totalement  vide .

lestrepublicain - 06 août 2014 - Hocine Akli
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Les Commentaires

L'incompétence a en fait plusieurs visages: Le fait d'avoir peur de faire face aux concitoyens indélicats qui veulent en découdre en les ménageant avec prudence, c'est de l'incompétence. Le fait d'occuper un poste qui en réalité nécéssite des qualités d'un vrai chef qui a fait ses preuves, c'est de l'incompétence. Le fait d'avoir accéder à des résponsabilités sans avoir gagner soi-même ses propres galons, c'est de l'incompétence. Le fait d'être incapable de faire respecter la loi et les régles établies par une autorité souveraine, c'est de l'incompétence. Le fait de ne pas savoir juger du juste équilibre de ce qui relève de la justice, de l'équitable, de l'humain, sans pour autant porter atteinte ou négliger la nécéssité de maintenir l'ordre et le respect des réglements qui doivent rester cependant audessus de tout, c'est de l'incompétence. Le fait d'être faible et ainsi manquer de caractère qui doit incarner l'autorité de l'Etat, comme par exemple dans le domaine de la sécurité pour tous, c'est de l'incompétence. Etc...
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