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Annaba: Oued Boukrat - Pour quand un aménagement touristique ?

Publié le 25/08/2014

10500382_1489073394663835_60279783928546541_nLa plage d’Oued Boukrat, dans la commune montagneuse de Seraïdi, est indubitablement le lieu le mieux indiqué pour savourer des moments agréables durant la belle saison au cœur d’un site naturel boisé, niché sur le massif de l’Edough qui nargue fièrement la mer Méditerranée.

S’offrant aux vacanciers sur 1008 mètres linéaires de sable doré, la plage respire l’air pur des vastes forêts d’alentours de chêne-liège, de chêne zen et des multiples vergers qui inspirent la quiétude loin de la pollution sonore des villes.

L’atout culturel du site n’est pas non plus des moindres. L’Edough s’apparente sous ce rapport à un véritable sanctuaire au regard du nombre de mausolées et zaouïas de saints soufis éparpillés sur ce massif dont ceux de Sidi Ali Ghrib, Sidi Braham et Bougana, affirme fièrement Mohamed Thabet, un vieil habitant de Seraïdi.

De toutes les appellations de cette plage Oued Boukrat, la Grande place, Plage de Séraïdi, celle de Djenen El Bey (jardin du Bey) reste la plus usitée par les anciens d’Annaba et les populations montagneuses localement désignées « Djebailia ».

Selon la tradition populaire, durant la période ottomane, cette plage était la plus appréciée de l’Est algérien par le Bey de Constantine qui venait y passer chaque année ses vacances d’été d’où le toponyme Djenen El Bey.

Pour atteindre cette plage, qui reste une destination privilégiée des touristes nationaux et étrangers, le visiteur peut y accéder par deux routes passant toutes deux en plein cœur des forêts touffues de l’Edough des arbres desquels se dégage le chant agréable des chardonnerets. Le long de ces routes, des jeunes proposent aux automobilistes des légumes et surtout des fruits divers, notamment des figues, des pommes et des figues de Barbarie fraîchement cueillies.

Entre 300 et 400 véhicules empruntent quotidiennement ces routes pour rejoindre la plage d’Oued Boukrat. Un chiffre qui se multiplie par deux durant les week-ends, selon les statistiques de la Protection civile.

Des parkings gardés sont mis à la disposition des vacanciers qui sont en moyenne près de 3.000 personnes à venir s’y baigner par jour dans les eaux limpides et propres de cette plage dont la profondeur à certains endroits est à peine d’un mètre, l’ idéal pour les enfants.

Pour Lynda, une immigrée qui a fait le tour des plages de la wilaya de Bona beach et Belvédère à Ain Achir, Refas Zahouane et Toche, celle de Djenen El Bey reste la plus attrayante.

Pour les jeunes, Seraïdi est synonyme d’aventures de pêche, de découvertes et de plongée près des récifs dont le plus célèbre, appelé les Deux-Frères à l’Est de Seraïdi. Des embarcations autorisées proposent depuis quelques temps des virées vers ces récifs également célèbres pour leurs multiples sources d’eau à l’exemple des sites d’Oued Samhoune et Ain Barbar.

Sur la plage sablonneuse, gardée durant toute la saison estivale, du 1er juin à fin septembre, 28 jeunes exploitants autorisés par la commune proposent tables et parasols aux vacanciers à des prix allant de 300 à 500 DA à proximité de cinq fastfoods offrants plats légers et boissons.

Dès le début de la soirée, des musiques de tous genres retentissent des quatre coins de la plage créant une ambiance joyeuse, appréciée par les jeunes et les moins jeunes, à l’instar de Mme Hanifa qui assure venir en compagnie de ses petits-fils pour jouir de la fraîcheur nocturne et de la gaieté des lieux.

Le défi pour une valorisation optimale des atouts de Djenen El Bey reste d’assurer la régularité et l’efficacité du service de ramassage des ordures durant la saison estivale et les pics d’affluence des estivants qui déplorent également le manque de douches publiques.

Des actions d’aménagement urgentes doivent être menées sur la zone d’expansion touristique, retenue sur 1.375 hectares à Seraïdi, pour éviter une urbanisation sauvage incontrôlée, assurent les élus de cette commune.

Ces édiles préconisent également l’exécution rapide du projet touristique dont l’étude est achevée et porte sur la construction en bois de structures d’hébergement et de services, sur l’ouverture de pistes et l’aménagement de parkings et aires de jeux dans le respect des milieux naturels du site.

Le Provencial - 25 août 2014

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