Annaba: PLUS PRÉSENTS QUE JAMAIS À “SOUK ELLIL” - Les vendeurs de légumes, la bête noire des riverains

Dans une pétition adressée le 17 aout dernier au wali, les habitants de la cité AADL Boulodrome se plaignent de l’absence de sécurité et d’hygiène dans l’environnement immédiat de leurs batiments, du fait de la présence, revenue en force, des étals de fruits et légumes relevant de l’informel, et dont la grande majorité avait été éradiquée il y a quelques mois avec la création d’un espace réservé à ces derniers. Le plus gros problème réside dans l’accumulation des ordures provenant de ce marché, ajouté aux déchets ménagers qui ne sont plus enlevés par la commune, malgré deux plaintes adressées par les habitants, au premier responsable de la commune. Une véritable décharge est en train de se développer dans cette nouvelle cité qui a tout juste 10 ans d’âge, depuis sa création. «Pour se débarrasser des ordures, les commerçants y mettent le feu, et à deux reprises, de graves incendies ont été maitrisés in extremis   par la protection civile, quand le feu a failli prendre à l’intérieur des blocs Y5 et Y 2.  Ceci sans parler des risques de suffocation  par la fumée dus à ces incendies quotidiens, particulièrement pour les enfants et les sujets fragiles  et qui sont  difficilement supportés.  Les signataires de la pétition  soulignent que la présence des carrioles de l’informel  qui bloquent toute la rue empêcheraient  les camions de la commune d’entrer sur le site, si ces derniers venaient  à  s’aventurer sur les lieux pour le prélèvement des ordures. De plmus, selon les termes de la pétition, l’intérieur des blocs sert de toilettes  à ces vendeurs, et de lieu de trafic de drogue la nuit. Pour mettre fin à cette situation, les signataires de la pétition  demandent au wali « une intervention rapide et ferme, seule capable d’assainir ce site où la vie devient  un véritable calvaire ». Ajoutons pour notre part que le projet de création d’un marché de proximité  dans le quartier de Oued Deheb,  annoncé à grand bruit il y a maintenant plus de trois années, et destiné à mettre fin à l’occupation de la rue et de règlementer l’activité commerciale des fruits et légumes sur ce cite très populeux,  tarde à voir le jour, même si les travaux de réalisation ont grandement avancé. Qu’attendent les responsables ?

lestrepublicain - 27 août 2014 - Farida H