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Annaba: ATTEINTE À L’ESPACE PUBLIC - Y aurait-il des autorisations ?

Publié le 28/08/2014
Des autorisations seraient-elles délivrées par les Services techniques de la Commune pour porter atteinte à un espace public, la chaussée, et indirectement au voisinage ? C’est apparemment ce que prétend un résident de la rue Demis Salah, Beauséjour supérieur, alors qu’il a délimité un espace de jeux pour ses enfants, sur la chaussée, de quelques 3 mètres et à l’aide de gros câbles marins. « Les conducteurs de véhicules ne sont pas éduqués, alors je protège mes enfants ! », a-t-il dit à son voisin qui protestait, avant de poursuivre, «Vous pouvez vous plaindre où vous voulez, à la police, à la gendarmerie… Moi, j’ai une autorisation ! ». Le responsable des travaux assure lui aussi qu’ils ont obtenu une autorisation des Services techniques de la Commune, mais sans la montrer. C’est apparemment pire que dans une république bananière où, au moins, on sauvegarde les apparences ; ici, chacun se prévaut de quelqu’un de bien placé, chacun peut obtenir l’autorisation qu’il veut, même pour prétendre éduquer ses enfants dans la rue au lieu de les garder chez soi quand le reste de la communauté n’est pas éduqué, selon cet entendement. Le délégué du secteur communal 1, a pour sa part, démenti qu’une telle autorisation puisse avoir été donnée sans qu’il le sache et surtout sans l’aval des autres résidents de cette rue qui ne peut en aucun cas constituer une aire de jeux. Le plus navrant, c’est la perte de tout esprit communautaire à Annaba, cette ville autrefois connue pour son hospitalité ; ce qui ne lui a valu que des déboires, dont le plus grave, cette manière de vivre sans prendre en compte ses voisins, sans comprendre que la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres. On se demande seulement pourquoi de tels « citoyens » ne s’en vont pas vivre seuls quand ils n’ont aucune considération pour la vie en communauté ; à moins qu’ils ne comprennent pas ce terme, ce qui expliquerait ce genre de comportement et la transgression des lois au nom de connaissances « occultes ».

lestrepublicain - 28 août 2014 - Ammar Nadir
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