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Annaba: APRÈS LA SANCTION DE FONCTIONNAIRES - Est-ce la fin du laxisme ?

Publié le 13/09/2014
La sanction de 3 fonctionnaires de l’administration publique par la wilaya et le communiqué rendu public à l’occasion, indiqueraient-ils une plus grande rigueur, à l’encontre de toutes les défaillances mais aussi du trafic d’influence et de l’entregent, à l’avenir ? C’est ce que les citoyens de cette ville et de toute la wilaya, aimeraient croire, selon les réactions ces deux derniers jours, au limogeage de 3 cadres de l’administration publique, pour manquement à leur mission. Surtout venant après les révélations de « sources sûres », sur un aveu d’impuissance du wali face aux lobbies financiers et autres trafics d’influences ainsi que la difficulté à les combattre.
Cela n’avait étonné personne à Annaba puisque ce genre de chose est devenu la règle ici, on connait même ces gens et on connaît tout de leurs pratiques ; chacun ici sait à qui s’adresser pour obtenir telle chose, sinon il y a toujours des intermédiaires, des courtiers qui vous obtiennent ce que vous voulez, en payant bien sûr ou contre un autre service. C’est devenu tellement banal que même pour un droit inaliénable, il faut parfois se faire aider, plus qu’il n’en faut dans un Etat supposé de droit.
En fait d’Etat de droit, ici c’est une vue de l’esprit parce qu’ici, chacun fait sa loi. Sanctionner maintenant des fonctionnaires parce qu’ils ont failli, c’est un vœu généralisé à Annaba pour peu que l’on essaye seulement de comptabiliser  les plaintes et recours à l’encontre de fonctionnaires défaillants, depuis des années…et sans suite. Aussi, le wali peut d’ores et déjà compter sur la sympathie et le soutien de cette population, la majorité qui souffre en silence des conséquences de ces défaillances. Mais ces fonctionnaires ne sont pas seuls en cause et le fait qu’un contrôle a été bâclé ou ignoré purement et simplement, engage la responsabilité du fonctionnaire défaillant mais aussi celle de celui auquel cette défaillance avait bénéficié. 
Le plus grave reste les conséquences, une école à Sidi Achour qui tombe en ruine après seulement 4 années depuis qu’elle a été construite et un chemin de wilaya que des promoteurs ont décidé de détruire coûte que coûte puisque l’effondrement de chaussée a eu lieu à deux endroits, l’un remontant à deux années. Autant cette école que la route ont coûté de l’argent à l’Etat, ce sont  des  équipements  publics  qui servent à toute la communauté et dans les deux cas si des fonctionnaires ont été défaillants, leur défaillance à bénéficié à d’autres ; ceux qui n’ont pas cru bon de procéder à des études de terrain ou de stabiliser le talus avant d’entamer leurs travaux ou ont bâclé un projet de construction parce que personne ne les contrôlait. Cela leur a permis de faire des économies quand ils ne se sont pas engraissés sur le dos de la sécurité et des biens publics, et il serait juste que tous payent le prix de ces forfaits.
C’est ce qu’attendent les citoyens de cette ville, un Etat plus présent et qui sanctionne tous ceux qui portent atteinte au bien public, sans aucune exception comme cela se pratique ailleurs et même dans des pays moins avancés que l’Algérie. Qui sait, ce moment est peut être arrivé ?

lestrepublicain - 11 septembre 2014 - Ammar Nadir
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