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Annaba: GARDIENS ILLICITES DE PARKING - Un racket organisé

Publié le 16/09/2014
« Parkingueur » est la nouvelle appellation des gardiens illicites de parkings à Annaba, une ville totalement soumise, en l’absence d’une main de fer de la force publique, contre les caprices de ces malfrats qui, au fil des jours, donnent l’allure plutôt des « sectes » maffieuses organisées. Aujourd’hui, c’est incontestablement l’un des grands maux intraitables qui rongent la Coquette. Parkingueur, une « profession » plus que rentable, assure-t-on, et qui a généré déjà des heurts sauvages entre les jeunes des quartiers pour faire main basse sur les rues et les ruelles, notamment celles du centre-ville et du littoral. Au niveau de certains lieux, à l’image de la placette du théâtre ou encore du côté du Cours de la Révolution et aux abords des mosquées et autres administrations, le pactole ramassé quotidiennement par les clandestins, dépasse de loin celui d’un haut cadre d’une firme pétrochimique. Certains hauts cadres de la wilaya interrogés à ce sujet, pointent carrément un doigt accusateur en direction des autorités locales et principalement celles de l’APC.  « Les élus ont créé la désolation et appellent cela l’emploi des jeunes… ». Mais là, où le bât blesse, c’est le fait que cela se passe dans des endroits ou l’on constate la plus grande concentration des agents de police. De là à impliquer les personnes évoluant au sein de ce corps constitué est un pas à ne pas franchir.
Depuis la grâce présidentielle, il est pratiquement impossible de stationner, notamment au centre de la ville, sans être racketté par des gardiens clandestins, armés de gourdins. Et attention  à qui ose dire non. Pour certains observateurs, la déferlante sociale et le laisser-aller qui sont en train de balayer tout sur leur passage, résultent d’un cumul qui a fini par provoquer ces apostumes, surtout que « l’on ne fait rien mûrir au lance flammes ». Généralement tatoués, balafrés et donnant l’allure d’un véritable « concentré de calamité », les «parkingueurs» imposent la loi la jungle au grand jour. Dans chaque rue, ruelle, boulevard, placette, mosquée, marché, les propriétaires de véhicules qui osent stationner, sont soumis quotidiennement plus à payer la dime de gré ou de force, à défaut de voire leurs biens saccagés, sans que personne n’intervienne. Le mal se trouve ailleurs, le diagnostic est établi. Reste le remède, il est tout trouvé. Endiguer le fléau et œuvrer à ce que la Coquette retrouve son image de marque. En un mot, l’environnement fortement pollué doit être assaini et pour être trivial : « On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs» ?

lestrepublicain - 16 septembre 2014 - B. Salah-Eddine
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Les Commentaires

"A qui la faute"

Soit parkingueur ou Haragueur!...il faut former nos jeunes...leurs donner un métier suivi d'un travail, c'est la seule solution...pour sortir de ce merdier organisé!.
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