Annaba: Brèves d’Hippone

Ils agressaient les passants à bord d’une moto
Le fait de voler en se servant d’une motocyclette ou d’une vespa est devenu un certain temps un fait anodin. Mais après les nombreuses arrestations opérées par la police, cette tendance à s’en prendre aux paisibles citoyens et particulièrement à la gent féminine a tendance à disparaître. Les deux loubards qui hantaient le quartier de Patrice Lumumba et ses environs ont été finalement identifiés et l’un d’entre eux appréhendé par les forces de police du  commissariat de proximité du 7ème Arrondissement. L’une de leurs nombreuses victimes avait pu donner un signalement précis de cet individu né en 1987, ce qui avait permis sa mise hors d’état de nuire et de récupérer la moto qui leur servait à s’en prendre aux gens de passage. Le deuxième malfaiteur ne tardera pas à le rejoindre car identifié et actuellement activement recherché.
L’individu arrêté  qui est un récidiviste a été présenté au Parquet d’Annaba le 14 septembre et placé en prison préventive.

Il vole des lunettes de valeur dans un fast-food
Cela peut paraître anodin pour le lecteur mais le proverbe qui dit « qui vole un œuf volera un bœuf » peut changer la donne. Le voleur arrêté par les éléments du commissariat de Kouba n’avait pas trouvé mieux que de voler des lunettes de soleil de valeur qu’un client avait déposé près de lui dans un fast-food du quartier. Né en 1996, le malfrat ne peut donner comme excuse son jeune âge et son amour pour la frime sur la promenade qui longe la plage de Rizzi Amor. Le vol est déclaré et une plainte est déposée par la victime. Rapidement appréhendé, l’adolescent a été présenté par devant le procureur près le Tribunal d’Annaba le 15 septembre. Il a été mis sous mandat de dépôt et expédié à la prison de Bouzaâroura.

La cavale est stoppée par les policiers de Sidi Salem
L’individu en cavale depuis que le recours introduit auprès de la Cour d’Annaba avait été rejeté par la Cour suprême et confirmé la condamnation à une année de prison ferme et à une amende de 10 000 dinars, se terrait donc au lieu de se présenter à la justice et subir sa peine. Mal lui en prit car il n’a fait qu’aggraver sa situation. Recherché activement, il a finalement été appréhendé par les éléments de la police judiciaire rattachés à la Sûreté urbaine extramuros de Sidi Salem. Il a été présenté le 15 courant au Tribunal d’El-Hadjar pour se voir notifier sa condamnation et écroué à Bouzâaroura.

lestrepublicain - 18 septembre 2014 - Ahmed Chabi