Annaba: CENTRE-VILLE - Encore des ordures ménagères

Ce n’est pas normal que des détritus jonchent le sol à longueur de journée voire des semaines, au su et au vu de tout le monde, sans qu’ils ne soient enlevés ou ramassés par les services de nettoiement de la Commune», s’est indigné un homme qui venait de prendre le chemin pour aller au CEM Max Marchand. En effet, des immondices déposées devant le mur d’enceinte de la maison de jeunes « Khaldi Abderrahmane » située à quelques encablures de la CNR (Caisse Nationale de Retraite) font partie du décor macabre qu’offre la ville des jujubes à ces citoyens et ses visiteurs.
Ce endroit censé être un lieu de détente composé d’espaces verts, est devenu à la longue une décharge publique à ciel ouvert. «Il ne faut pas oublier que cette grande artère qui voit défiler depuis les premières heures de la matinée jusqu’au coucher du soleil des milliers de personnes qui vaquent à leurs occupations, abrite deux stations de transports interurbains et de taxis. Ces personnes, la plupart d’elles sont déposées soit par les cars soit par les taxis venant de différentes wilayas. Donc, il faut que ce petit parc soit aménagé et bien entretenu et qu’il soit gardé par un employé communal pour qu’il empêche les gens de dégrader aires de verdure puisque ce jardin constitue à mes yeux la vitrine de notre ville pour tout visiteur», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l’immeuble « Tcherkaski » situé entre la rue éponyme et la rue Chenafi Mohamed dans la cité Bona, lui aussi, connait, nous dit-on, un manque de civisme constaté chez certains riverains qui continuent de jeter leurs déchets ménagers dans le bac à ordures plein à craquer qui déborde sur le trottoir. « Certes, la faute incombe aux agents chargés du nettoiement qui ont mis beaucoup de retard dans l’enlèvement des ordures mais les riverains ont aussi leur part de responsabilité. Il faut que ces derniers jettent, en attendant le passage des bennes-tasseuses, leurs ordures dans les autres bacs installés dans différents coins de rues et ce, pour éviter les débordements et les odeurs pestilentielles qui nous suffoquent et qui nuisent à notre santé », nous dira un sexagénaire qui trouve que le civisme est la meilleure leçon qui puisse combattre les mauvaises habitudes.

lestrepublicain - 22 septembre 2014 - Nejmedine Zéroug