Plusieurs enfants ont été obligés de consulter par un médecin à la suite de piqûres très dangereuses d’un nouveau genre de moustiques qui infestent ce quartier et plus précisément l’immeuble situé juste derrière la Grande Poste se trouvant à proximité du siège de la wilaya. Des allergies ainsi que des boutons purulents apparaissent à la suite des attaques de ces insectes qui ne laissent aucun répit aux habitants. De peur de contracter le paludisme ou une autre maladie générée par ces bestioles, les parents alarmés ont préféré, par prévention, traiter leurs progénitures et eux-mêmes aux antibiotiques prescrits par les médecins traitants.
L’alerte est donnée par ces derniers afin que les services municipaux ou tout autre organisme agissent en extrême urgence pour les débarrasser de ce fléau combien nocif pour la santé de la population. Les caves inondées du centre-ville et des quartiers périphériques sont de véritables viviers où les anophèles se reproduisent en l’absence de traitement par les services qui en ont la charge. Pourtant lors de la dernière exposition florale, nous avions pu remarquer l’existence de machines de vaporisation d’insecticides très sophistiquées, présentées par la Direction communale de la protection de l’Environnement. L’on se demande alors si elles ont servi à la tâche à laquelle elles sont destinées. Les quartiers de la ville pullulent en effet de ces insectes volants qui non seulement engendrent des maladies mais empêchent également les citoyens de profiter d’un sommeil réparateur.
lestrepublicain - 22 septembre 2014 - Ounissi Manel
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