Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. EDUCATION NATIONALE - Entre le déficit en établissem​...
Zone Membre
Publicités

Annaba. EDUCATION NATIONALE - Entre le déficit en établissem​ents scolaires et la surcharge des classes

Publié le 17/10/2014

Contrairement aux autres wilayas, la quatrième ville du pays accuse un grand retard en matière d’infrastructures scolaires, ce qui a irrité le chef de l’exécutif de la wilaya Mohamed Mounib Sandid lors du coup d’envoi de la rentrée scolaire qu’il a donnée à partir de la commune d’El Bouni, où il a constaté le manque flagrant en établissements scolaires.

A titre d’information, une wilaya moins importante et se trouvant dans le Sud Est mieux nantie que la ville des jujubes en lycées, CEM et écoles primaires, ce qui a irrité le Wali à prendre des décisions à l’encontre des cadres défaillants qui sont à l’origine de ce retard inacceptable. Pour répondre aux normes internationales aussi bien en surface de la salle de cours qu’au nombre limité par élève et par classe, la Coquette semble encore loin de ces normes. C’est pourquoi le chef de l’exécutif veille au grain à ce que tous les projets qu’ils soient en cours de construction ou bien en voie d’achèvement ou en voie de lancement des travaux, inscrits dans le cadre du programme de réalisation des établissements, tous paliers confondus, soient définitivement scellés.

Par ailleurs et selon un pédagogue averti qui a requis l’anonymat, la norme internationale se situe entre 17 et 20 écoliers par salle de cours et il faut que cette dernière soit largement aérée et spacieuse pour que l’enseignant puisse circuler aisément entre les rangées. Ceci dit, la plupart des établissements scolaires répartis à travers le chef-lieu de wilaya et ses communes sont catalogués dans le registre plus au moins moyen en raison de certains d’entre eux où le nombre d’élèves par classe dépasse largement la norme, ce qui a poussé les responsables à recourir à la double vacation pour venir à bout du problème auquel ils sont quotidiennement confrontés.

«Sincèrement, je ne peux, dans ces conditions-là, dispenser un cours à mes écoliers presque serrés les uns contre les autres. Il faut que les responsables en charge du secteur redoublent d’efforts pour combler le déficit en matière d’infrastructures scolaires c’est-à-dire il faut que chaque quartier de la ville soit doté de deux écoles primaires, d’un CEM et d’un lycée afin d’atteindre la norme internationale qui nous échoit », nous a déclaré une institutrice qui garde espoir en voyant un jour nos classes ne pas dépasser les 20 élèves par classe. En somme, le citoyen lambda ne sait plus à quel saint se vouer à chaque rentrée scolaire puisque la cherté de la vie est tellement criarde qu’il n’est plus en mesure de joindre les deux bouts. C’est pourquoi il interpelle publiquement les autorités du pays à revoir à la hausse les primes de scolarité et de fournitures scolaires afin d’être épargné des dépenses faramineuses à l’occasion de la rentrée des classes de sa progéniture.

Nejmedine Zéroug [L'EST REPUBLICAIN - 11-10-2014]
« Actualité précédente
ARCELORMITTAL ANNABA, DE PERTURBATIONS EN PERTURBATIONS - L'avenir du complexe compromis ?
Actualité suivante »
Annaba. BOULEVARD BOUZERED HOCINE - Embarras et danger

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires