Le service financier de l’APC de Sidi-Amar, dans la daïra d’El-Hadjar, est en ligne de mire des enquêteurs, apprend-on auprès de certains travailleurs. C’est sur la base de lettres de dénonciation, transmises aux autorités locales, portant sur des transactions, qualifiées de douteuses, que des investigations seraient lancées par les services de sécurité locaux.
Ainsi, nous apprenons à cet effet, que cette affaire a éclaté au grand jour après que le magasinier de la commune eut refusé, récemment, la réception d’un matériel de bureau et de quincaillerie. Et pour cause, la marchandise que l’on veut stocker ne présente aucun document paraphé ni demande de livraison en bonne et due forme établie par le financier de la mairie. Devant le refus catégorique du magasinier, les lots en question ont été entreposés, au niveau des locaux de la municipalité, appelés communément « la douche ».
Pour leur part, les fournisseurs sont quotidiennement présents depuis plus d’une semaine dans les couloirs du siège de l’APC pour réclamer, le paiement ou au moins, des bons de commande justifiant les fournitures livrées. Toujours selon les travailleurs, le chef de la daïra d’El-Hadjar a été saisi de cette affaire, dont les dessous ne sont autres que des intérêts personnels, ce qui a attiré par ailleurs, des enquêteurs, qui ciblent les biens d’un gestionnaire, trahi par les signes extérieurs de richesses. L’on parle d’une belle villa et d’un véhicule haut de gamme, entre autres acquis ces deux dernières années, par un travailleur dont le salaire ne dépasse pas les 3 millions de centimes.
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