La « tolérance » que l’on persiste à accorder au commerce informel et qu’on justifie par un statut de démunis aux vendeurs ou par l’absence de structures commerciales pour les accueillir et le tout, au nom de la préservation de la stabilité sociale, est devenue un facteur de déstabilisation sociale à Annaba. Annaba est l’une des villes ou aucune considération n’a été accordée à la décision du Chef du gouvernement d’éradiquer le commerce informel et il ne s’agit ni du statut des vendeurs ni d’absence de structures commerciales. Sur ce dernier point, s’agissant des vendeurs de fruits et légumes principalement, le problème a été réglé avec surtout de la fermeté et là ou en trouve encore des charrettes à bras, notamment en centre ville, cela relève du peu de considération pour le Chef du gouvernement. De même pour les principaux points de vente illicite autour d’El Hattab et dans les artères du centre ville avec des produits qu’on trouve dans les centaines de commerces de la ville, les centres commerciaux et les galeries marchandes. Cette situation ne profite qu’aux pourvoyeurs du marché parallèle qui ne sont jamais inquiétés alors que ce commerce porte atteinte directement à l’économie nationale, aujourd’hui plus qu’auparavant avec la chute du prix du pétrole. Plus grave est le fait que rapporte notre confrère Ahmed Chabi, l’agression d’un commerçant par un vendeur informel, alors que ce commerçant paye des taxes et assume des charges pour disposer d’une devanture que quelqu’un d’autre occupe illégalement. Ainsi outre l’atteinte à l’économie nationale il faut ajouter l’insécurité autour du commerce informel et s’interroger sur la persistance de ce phénomène et son impact sur la stabilité sociale. Un impact désastreux et dont les conséquences iront en s’aggravant, tant que la « tolérance » persistera. En fait cette « tolérance » est perçue comme une faiblesse de l’Etat par les acteurs de ce commerce et c’est ce qui explique tout.
lestrepublicain - 26 janvier 2015- Ammar Nadir
Les Commentaires
"Mettre en œuvre des programmes et des politiques visant à créer des emplois décents et a offrir des possibilités "D'INSTRUCTION", d'acquisition de qualification et "DE FORMATION" aux travailleurs et aux employeurs de l'économie informelle pour les aider à entrer dans "L'ECONOMIE FORMELLE" afin de les inciter a s'affilier pour être mieux "ORGANISER".
"Est une invention, qui désigne des réalités très diverses (commerces de rues, trafic de drogue, emploi non déclaré, emploi des domestiques...) les institutions internationales voyaient surtout dans l'économie informelle "LE LIEU DE DEVELOPPEMENT DE STRATEGIE DE SURVIE". Mais depuis lors, la paupérisation urbaine, le sous-emploi massif et catastrophe sociale qui accompagnent les politiques d"ajustement structurel" dans les pays du tiers monde ont eut tendance à faire du commerce informel "LA SOLUTION A TOUS LES PROBLEMES SOCIAUX".
Maintenant, je comprends pourquoi nos banques n’inspirent pas confiance aux clients. Je dirais aussi qu’elle encourage le marché parallèle de l’argent. Ce système de marché parallèle est entretenu par cette bureaucratie bancaire qui ne veut pas dire son nom. L’euro à plus de 160 da, c’est la catastrophe pour ce pays. Dite vous bien, qu’un transfert de mille euros peut mettre plus de 3 mois pour être sur le compte des citoyens. On trouve toujours une raison pour expliquer ce disfonctionnement pour ne pas virer les pensions sur les comptes des intéressés. A l’heure de l’explosion du développement des nouvelles technologies, franchement, c’est désagréable d’être à la place d’un retraité en algérien et une honte pour notre système bancaire. Ce n’est pas avec des petites prestations qu’on fait fonctionner les banques. Elles peuvent contribuer peut être au développement de leur chiffre d’affaire. Je peux le comprendre si ce fonctionnement est raisonnable et ne gène pas nos retraites. Il ne faut donc pas prendre en otages les pauvres gens qui attendent cet argent pour faire vivre leurs familles. Ce type de fonctionnement fait perdre aux banques la confiance des citoyens et celle des institutions extérieurs qui vont être amener à imaginer un autre système de paiement des pension sans passer par elles. Et le Dinar , s’envolera pour le grand bonheur des combistes.
Mustapha Hammouche consacre sa chronique "La voie inaudible de la cour des comptes" lire la suite.
Dis moi qui est ton papa et je dirais où tu vas travailler et combien tu seras payer, selon que vous serez fils d'un haut responsable ou d'un simple zawali misérable, l'Algérie vous rendra blanc ou noir, heureux ou malheureux, chômeur ou travailleurs, respecté ou méprisé, malade ou en bonne santé... lire ABSOLUMENT la suite pour sa vision réelle que l'on ne pourrait pas contre dire...lui au moins il vit au pays!.