Annaba: APRÈS UNE JOURNÉE DE PROTESTATION - Les agents de la DOT d’Algérie Télécom obtiennent gain de cause

Il a suffi  d’une journée de protestation et surtout beaucoup de chance avec la présence à Annaba, pour une toute autre raison, d’un divisionnaire de la direction générale d’Algérie Télécom  pour que les agents de la Direction opérationnelle, en sit in pour dénoncer les conditions déplorables dans lesquelles ils travaillaient, obtiennent gain de cause. Il est vrai que le haut cadre de la direction générale, en présence des travailleurs en sit in, n’avait pas apprécié l’abandon des postes de travail, jusqu’à ce qu’il constate par lui-même l’état des locaux avec l’infiltration d’eau de pluie. Sitôt ce constat fait, la cause était entendue et ayant toute latitude pour ce faire, le haut cadre avait décidé du déménagement de la direction opérationnelle vers les locaux de la direction régionale à Bouzered Hocine. Le personnel très réduit de cette direction déménageant dans des locaux de la direction opérationnelle non touchés par les infiltrations. Cette situation ayant été réglée rapidement, dans l’intérêt des agents et surtout de l’entreprise, n’empêche pas de s’interroger sur la qualité de la gestion de l’entreprise à Annaba. Algérie Télécom, à l’instar de Sonelgaz ou de NAFTAL est une entreprise publique de souveraineté, étant le seul et unique opérateur de téléphonie fixe et fournisseur d’accès à Internet ainsi  que parmi les premiers employeurs du pays. L’entreprise ne manque ni de moyens matériels et financiers ni de moyens humains et pourtant sa gestion, notamment à Annaba, reste en deçà du minimum requis pour une entreprise de cette envergure. La valse des cadres, des postes de responsabilité sensibles laissés vides, un personnel abandonné à lui-même, du fait même de ces vides et la qualité du service laissant à désirer, cible de plaintes continuelles de la part des usagers qui n’ont aucun autre choix…une liste longue comme le bras et qui met à mal l’image de l’entreprise malgré toutes les déclarations.

lestrepublicain - 04 février 2015 - Ammar Nadir