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Annaba: INTEMPÉRIES - Plusieurs axes routiers fermés, dont la RN 44

Publié le 28/02/2015
Plusieurs axes routiers fermés, dont la RN 44 Le moins que l’on puisse dire, la pagaille a caractérisé plusieurs axes routiers de Annaba, durant la journée de jeudi  où des pluies diluviennes se sont abattues. Au lieu de retrousser les manches en participant, comme des gens civilisés, à des opérations de volontariat, pour prêter main forte aux services compétents  afin  d’amoindrir le calvaire des usagers de la route,  des jeunes et moins jeunes n’ont pas trouvé mieux que de barrer la route , alors que les conditions climatiques étaient extrêmes (pluies torrentielles et vent violent). A l’exemple de  la RN 44, principale voie de communication entre les wilayas de Annaba,  Skikda et Constantine en passant par Berrahal est devenue ces derniers temps un véritable casse-tête pour les automobilistes qui l’empruntent surtout ceux qui, chaque jour, doivent se rendre à l’une de ces  4 dernières villes. Jeudi vers 10h30mn, la R.N : 44, dont une partie est déjà inondée, a été barricadée par des jeunes des cités Chabbia et Kherraza, dans la daïra d’El-Bouni, sous l’œil complice des parents. Des centaines d’usagers, dont des malades à bord des ambulances, étaient bloqués et surtout ont été pris dans un engrenage infernal. Ceux qui ont réussi à rebrousser chemin à travers des chaussées en faisant un long détour, ont été de nouveau bloqués par ailleurs du côté de Hadjar-Eddis, dans la commune de Sidi-Amar, par un groupe de protestataires à l’allure de malfrats.  Des centaines de véhicules, des bus, des camions, des taxis étaient restés bloqués pendant près de 5 heures de temps avant qu’un petit passage ne soit finalement concédé par les protestataires après l’intervention des brigades d’intervention rapide et anti-émeute de gendarmerie nationale. Plusieurs autres usagers ont été contraints de faire un long trajet (au moins 70 km) à travers les bourgs et villages de la daïra de Ain-Berda, en passant par celle d’El-Hadjar pour rejoindre enfin la limite des wilayas d’Annaba et Skikda, à quelques kilomètres à l’Ouest de la daïra de Berrahal. Avec la présence des dizaines de camions poids-lourds et bus de voyageurs massés au beau milieu de la chaussée, c’était de la marmelade. On devrait mettre un panneau avec le message suivant : « Attention barrages fréquents sur 5 km » fulmine un des conducteurs de camions bloqués au niveau de la cité du 1er Mai,  cela permettra à tous d’éviter ce tronçon dès le départ et contourner cette localité. « Ce n’est pas possible, c’est presque une obsession cette histoire du blocage de la voie de la RN : 44 à la circulation, il faut qu’on y mette un terme ! » dira le chauffeur d’une ambulance avec à son bord un malade et des infirmières. Du côté de Hadjar-Eddis,  la route était coupée non loin de l’entrée Ouest du complexe sidérurgique d’El-Hadjar.  Selon des témoins oculaires, un barrage y a été dressé par des jeunes et des enfants âgés entre 14 et 16 ans, lesquels étaient chapeautés par des adultes à l’allure « bad-boys ». Des pneus brûlés, des troncs d’arbres, de gros rochers et divers objets bloquaient la route  et empêchaient toute circulation de véhicules. Finalement, vers 13 heures  la situation s’est normalisée. La question qui mérite d’être posée à ce sujet : jusqu’à quand  les citoyens devront-ils faire les frais de ces protestations qui, en réalité n’en sont pas puisque à plusieurs reprises, elles se transforment en racket organisé ?.

lestrepublicain - 28 fevrier 2015 - Salah-Eddine

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Les Commentaires

Mais qui fait la loi dans ce pays? Il est inadmissible que des groupes de gens révoltés, quelque soit la raison de leur mécontentement, imposent leur dictat à la majorité de la population, au mépris des lois, des préscriptions en vigueur d'un État souverain ! On ne peut pas tolérer un tel comportement encore moins accepter de négocier avec ces contestataires en implorant leur bon vouloir de laisser passer les automobilistes! Mais c'est le comble! Autant se débarrasser des autorités officielles et que chacun fait la loi à sa guise, comme au temps du Far West. Ailleurs, croyez-moi ce comportement sauvage n'effleure même pas l'esprit des gens, car ils sont conscients, que se permettre la libérté d'une telle attitude, se paye très chère.
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