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Annaba: L’EPH GRAINE-AMAR D’EL HADJAR - Une prestation médicale de bonne facture

Publié le 02/03/2015
L’établissement public hospitalier (EPH) ultramoderne Graine-Amar d’El Hadjar, d’une capacité de 120 lits, a été inauguré au courant de l’année 2010 pour l’immense bonheur de la population de la wilaya de Annaba mais également de celles limitrophes d’El-Tarf, Guelma et Souk-Ahras.

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ne peut qu’en être fier. D’autant plus que ce joyau est le résultat des efforts fournis par les responsables locaux de la santé durant les précédentes années. Il n’est pas le dernier puisque depuis, Annaba a été l’heureuse récipiendaire d’autres édifices publics de santé de proximité réalisés aux normes et standards internationaux. Alors que plusieurs sociétés de renom étaient présentes sur le marché des équipements hospitaliers, des bureaux d’étude nationaux et étrangers ont assuré la conception et le contrôle de la construction de ce type
d’infrastructures de santé.
Cet aspect n’a pas échappé à l’Etat qui ne l’a pas négligé pour éviter d’avoir à vivre le problème des malfaçons comme celles enregistrées dans le secteur à travers différentes régions du pays. Il faut souligner toute la pertinence de la démarche de la direction locale de la santé, présidée par le Dr Rédha Lehtihet. S’y ajoute une équipe de compétences confirmées en ingénierie hospitalière. Elle a donné l’orientation nécessaire pour parfaire la construction et l’équipement de cet EPH. Pour aussi pouvoir installer le service imagerie flambant neuf dans les services où la mise en place de pareils équipements est incontournable.
Dans cette optique, il y a l’EPH El Hadjar qui, à son inauguration, avait contribué à soulager le vieux CHU de Annaba. Comme il a permis d’en faire autant avec les centres de santé de proximité des différentes daïras où la situation s’est nettement améliorée, y compris en termes de disponibilité d’équipements d’imagerie. Et même si le problème du déficit en personnel paramédical est toujours d’actualité malgré la disponibilité d’un effectif de 170 éléments, il n’en demeure pas moins que la prestation médicale de la base au sommet y est de bonne facture dans la prise en charge des patients.
Avec cet acquis à sa cinquième année depuis son ouverture, les activités ont atteint le régime de croisière sous l’impulsion de Mohamed Nacer, le directeur. «Je peux affirmer en toute modestie que notre établissement dispose des meilleures compétences médicales de la région. Ce qui lui a valu d’être constamment sollicité avec, chaque année, un plus grand nombre de consultations, dans l’un ou l’autre de ses 11 services sanitaires», a indiqué ce responsable. Ce qui explique le fait que les cinq blocs opératoires existants sont constamment sollicités pour des interventions chirurgicales de pointe.
S’y ajoutent de nombreux autres en activité dans les différentes unités hospitalières et sanitaires dans la wilaya de Annaba. Ils sont principalement implantés dans les différentes unités du CHU Annaba telles que celle de l’hôpital Ibn-Rochd, Ibn-Sina, Dorban, celles de EPH El Hadjar, El Bouni, Aïn Berda et à la clinique pédiatrique Saint Thérèse.
Ces blocs sont utilisés pour des interventions chirurgicales programmées ou spécifiques telles que thoraciques, les traumatismes crâniens ou autres fractures ouvertes, celles générales et viscérales. A lire la liste des spécialités médicales pratiquées à l’EPH El Hadjar, on peut conclure que l’hôpital Ibn-Rochd n’est plus la seule structure à pouvoir effectuer des opérations neurochirurgicales. Ces acquisitions ont été renforcées par le centre anticancer dont le service oncologie est déjà opérationnel depuis près d’un mois.
Dans les prochaines années, seront lancés les travaux de réalisation d’un centre régional des urgences, d’un centre de transfusion sanguine et d’un CHU de plus de 500 lits. Il est utile de préciser qu’à Annaba, les blocs opératoires répondent aux besoins de la population en termes de quantité et qualité.
Le directeur général du CHU Annaba, Abdelaziz Lankar, estime que «tout est fait pour rapprocher le malade des structures de santé pour une prise en charge médicale efficiente. Ce que prouve du reste la mise en place d’équipements de dernière technologie et la disponibilité de praticiens de grande compétence», ajoutant qu’«avec l’ouverture prochaine du centre des urgences implanté dans l’enceinte de l’hôpital Franz-Fanon, Annaba pourra s’enorgueillir d’avoir un plateau technique assez important».
En tout état de cause, avec cinquante-neuf praticiens spécialistes, vingt-cinq autres généralistes, un pharmacien, cent soixante-treize paramédicaux pour l’encadrement des onze services sanitaires, l’EPH El Hadjar fait la fierté de la population de l’ancienne Gahmoussia, ex-Duzerville.

le soir d'Algérie - 02/03/2015 - A. Bouacha

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