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Annaba: L'ANARCHIE COMMERCIALE - Quand l’informel supplante le marché légal

Publié le 04/03/2015
Comme nous l’avions rapporté dans nos précédentes éditions, une fois la campagne d’éradication passée, c’est un retour en force de cette activité illicite qui a pris possession des rues de Annaba. En effet, dès que la surveillance des agents de l’ordre public s’est quelque peu relâchée, les vendeurs se sont réinstallés peu à peu, jusqu’à envahir une bonne partie des espaces publics notamment les entrées d’immeubles, les devantures de magasins, l’entrée des restaurants, des cafés… La rue Ibn Khaldoun (ex-Gambetta) est le meilleur exemple  qui représente  le marché informel, une rue complètement envahie de ce genre de commerces. Comme à l’accoutumée, ils sont là chaque matin, pour écouler leurs marchandises sous le regard impassible des policiers. On y trouve un peu de tout,  effets vestimentaires de toutes sortes, ustensiles de cuisines, affaires scolaires, des parfums de contrefaçons présentés dans des emballages presque originaux afin de tromper le client, des chaussures… La clientèle se bouscule, et ainsi ça devient un espace commercial « accepté et reconnu ». De l’autre côté,  il y a le grand pôle commercial de la ville, le marché El Hattab, là, c’est l’overdose des marchandises diverses et de toutes origines particulièrement chinoises, elles y  sont exposées à perte  de vue, sur les trottoirs, sur la chaussée, accrochées aux murs, agitées dans les mains, ou encore portées sur les épaules. Une marchandise qui constitue un véritable danger permanant sur la santé publique, d’autant qu’elle n’est pas soumise  aux services de contrôle  de la qualité et la répression des fraudes  dépendant de la direction de wilaya de commerce. Les services de l’Etat n’y peuvent plus rien et laissent faire de crainte d’avoir à gérer des situations de conflit qui aboutiraient à une explosion sociale et menaceraient ce semblant d’ordre ou désordre. Des marchands qui portent atteinte à l’économie nationale, qui brassent des millions et qui  ne sont redevables d’aucun sou à l’Etat, une véritable aubaine pour eux !

lestrepublicain - 04 mars 2015  - S B
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Les Commentaires

Les efforts qui ont été mener jusqu'ici, n'ont visiblement pas été assez efficaces. Et pour cause. Il faut savoir que l'informel à la vie dure et il joue sur l'usure. À priori, il semble avoir réussit. Mais pour vraiment arriver à bout de ce phénomène, il faut une vigilance, un surveillance soutenue et attentive de tout instant. Autrement dit, ne céder d'aucun iota! Intolerance Zéro! Et ce pendant une très longue période à laquelle il faut s'y préparer comme on se prépare pour la guerre. Parcequ'il est démontrer une fois de plus qu'avec l'informel une fois qu'on baisse un peu de vigilance,il remonte aussitôt à la surface. Donc la pression doit être permanente, sans relâche et surtout sans états d'âmes jusqu'à son élimination radicale. Ceci dit, il faut évidemment accompagner ce refus d'admettre l'informel, par plusieurs mesures à l'insertion et l'intégration de ces jeunes et de ces chômeurs, par l'emploi, la formation, l'aide ou soutien à lancer sa propre petite entreprise etc... Mais ne rien faire et penser que l'informel est une fatalité, un phénomène inévitable contre lequel on n'y peut rien malgrè les bonnes volontés, c'est de la faiblesse conjuguée à l'incompétence. Ou bien encore raisonner, comme on l'entend souvent dire, que si on empêcher l'informel on risquerait une explosion sociale. Là aussi c'est de la mollesse et le manque de fermeté. Parcequ'il n'est pas admissible de tolérer une situation d'un désordre pareil sous pretexte qu'on aura une autre situation plus explosive encore, si on venait à empêcher l'informel de poursuivre son activité. À ce moment là ,on aura encouragé la surenchère et l'informel aura gagné. Et qui peut dire qu'il s'arrêtera là ? On est en droit de se demander ensuite quel sera sa prochaine revendication ?
l'informel est solution de paix sociale!!!!pour resoudre ce probleme, il faut encore trouver des solutions pour l'emploi de ces gens là. Mieux , l'informel que de se fait detrousser dans la rue dans l'indifference totale.il n'y a pas de reponse toute faite de nos jour pour l'informel.
Mais la paix sociale à quel prix? Dénaturer la ville? La laisser, sous pretexte de paix sociale, sombrer dans le chaos? Mais de quelle paix sociale s'agit-il ? Elle n'existe plus. Puisque c'est déjà le désordre général, un tohu-bohu indescriptible accompagné de toute une série de désagréments et autres conséquences négatives qui ont un impacte directe sur la ville et la vie des gens. C'est plutôt le résultat du contraire: C'est-à-dire la pagaille et l'anarchie sociale.
la paix sociale, c'est le moyen qui convient le mieux à nos responsable pour ne pas se faire remarquer du Bon Dieu qui habite à Alger!!!!vaux mieux l'informel que des manifestations et le blocage des routes. tu sais ces moyens de lutte font tres mal à ces bonhommes.
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