Un avis de la direction de l’Hydraulique de la wilaya, relatif au dossier des projets d’investissement sur l’axe de la
RN 44, à l’entrée Ouest de la ville de Annaba est sans équivoque, il est favorable à tout projet implanté dans un triangle formé par la station de relevage en face de la cité RYM, l’échangeur de Sidi Achour et la base de vie occupée par des Chinois. Pour le reste, depuis la station de relevage en allant vers la ville et en face, l’avis de la direction de l’Hydraulique est un non catégorique, cet espace constituant la dépression recueillant les eaux de crue de l’oued Boudjimah. Toutefois, la direction de l’hydraulique en donnant son avis technique, soulève une autre réserve et de taille, l’occupation illicite d’espaces publics dans les deux parties considérées. Il y a d’abord des centrales à béton et ensuite la base de vie occupée par des travailleurs chinois. Cette dernière a été mise en place lorsque le projet de construction des ensembles résidentiels AADL de Sidi Achour avait débuté. Il fallait bien que ces travailleurs étrangers puissent avoir un lieu d’hébergement et de préférence au plus près des chantiers de construction. Sauf que le projet AADL de Sidi Achour est terminé depuis des années, toute la cité est occupée mais la base de vie est maintenue. Tout comme les centrales à béton implantées à titre provisoire et maintenues contre toute logique des années après la fin des projets qui avaient motivé leur implantation. Sans compter les dépôts sauvages de déblais qui bloquent l’écoulement naturel des eaux de pluie. A cause de cette situation, l’eau des dernières pluies avait atteint les pieds d’immeubles de la cité RYM, ce qui n’est pas normal en l’état actuel des choses alors que le projet global d’aménagement urbain en cours, tend à éliminer tout ce qui peut constituer un risque d’inondation. Mais allez le dire à des gens que seule leur petite personne intéresse et leurs profits, quitte à mettre en danger des milliers de personnel. Une autre réunion est prévue à l’hôtel de ville aujourd’hui, sur ce même dossier, avec toutes les parties concernées, de manière à ce que tout un chacun sache à quoi s’en tenir sur ce sujet qui, certes relève du développement de la commune mais concerne avant tout la population. Une population qui ne supporte plus d’être simple spectatrice alors que c’est elle qui est victime des risques induits par la convoitise des uns et des autres pour les espaces publics.
lestrepublicain. - 05 mars 2015 - Ammar Nadir
Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !