A l’approche de la saison estivale, le service communal de nettoiement lance une opération de badigeonnage des bordures des trottoirs et troncs d’arbres, touchant plusieurs quartiers de la ville des Jujubes. Cette opération à laquelle se sont habitués les Annabis consiste à lutter contre les parasites qui prolifèrent durant l’été mais elle relève d’un autre âge du moment que les moyens matériel et humain mis à la disposition par les services compétents pour venir à bout de certaines maladies touchant aussi bien les arbres que les humains, sont insuffisants.
« Le badigeonnage est une chose et le chaulage en est une autre puisque le chaulage obéit à des normes requises par la réglementation en vigueur », nous a expliqué un cadre de l’administration. En sillonnant de part en part les quartiers concernés par les badigeons de chaux, le commun des mortels aura constaté de visu que des ouvriers auxquels on a confié cette tâche ne sont pas qualifiés. Par manque de dextérité professionnelle, certains d’entre-eux qui enduisent à la chaux les bordures de trottoirs et les troncs d’arbres finissent par tacher les trottoirs fraîchement rénovés. « En l’absence de contrôle effectué par les responsables en charge, quelques ouvriers chargés de l’exécution de cette opération n’ont pas trouvé mieux que de peindre même les piliers en pierre taillée de certaines constructions, chose inacceptable. On ne doit pas exécuter à la hâte ce genre d’opération qui nécessite soins et attention », a argumenté son collègue.
De l’avis des experts, le badigeonnage qui relève d’une autre époque doit être abandonné et devra être remplacé par des moyens plus efficaces pour lutter contre la prolifération des parasites et insectes vecteurs d’une multitude de maladies. Donc, l’enduit à la chaux des bordures des trottoirs n’est nullement un embellissement voire un relookage bien au contraire il doit obéir à des normes telles qu’elles sont stipulées dans le code de la route. En revanche et pour maintenir les lieux propres de nos trottoirs et épargner tous ce qui est fait en pierre taillée, la tâche devra être confiée à des peintres professionnels sachant joindre l’art à la manière et ce, pour pérenniser le nom de la Coquette.
Les Commentaires
Il n'y a plus un seul jujubier, beaucoup d'arbres fruitiers on disparus, arbousiers même rihane!, el harcha wel aslousse!!!!!!!!!!!!!!!.