Annaba: Direction régionale de l’AADL - Les travailleurs ne décolèrent pas

Bien que le service minimum soit assuré, les protestataires ont néanmoins répondu à l’appel de leur syndicat, nouvellement installé, pour dénoncer les conditions de travail dans lesquelles ils exercent, et revendiquer des améliorations d’ordre socioprofessionnel. Il s’agit, entre autres, d’une «augmentation salariale de 100% non négociable à effet rétroactif depuis 2008, le déblocage du compte social de l’entreprise et l’augmentation des aides, ainsi que l’attribution de la prime de rendement collectif semestriellement».

Des revendications que Chikhi, l’ancien directeur régional n’a pas pu satisfaire en mars dernier, avant qu’il ne soit remplacé par un ancien cadre de l’OPGI.

Ce dernier saura-t-il dégoupiller cette crise qui couve depuis plusieurs années ? Il faut savoir que depuis plusieurs mois, les travailleurs de la direction régionale de l’AADL à Annaba sont sujets à des pressions énormes, générées par des milliers de demandeurs de logements affectés au programme AADL 2. Trois équipes travaillent chaque jour sans relâche pour répondre aux besoins des demandeurs, dont le nombre dépasse les programmes de logements.

En conséquence, les travailleurs affirment qu’ils exercent dans des conditions précaires, nécessitant un intéressement particulier par leur tutelle.

Ce mouvement de protestation n’est pas limité à la seule wilaya d’Annaba. Les travailleurs de l’AADL à Guelma, El Tarf, Tébessa et Souk Ahras, dont la compétence relève de la direction régionale d’Annaba ont également été concernés par cette protestation.