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Annaba : BATENCO EST - Ses sous-traitants menacent de s’immoler par le feu

Publié le 07/06/2015
Ses sous-traitants menacent de s’immoler par le feu C’est la menace qui a été formulée mercredi par les sous-traitants réunis dans la cour de l’entreprise Batenco Est, une SPA, filiale de Batimétal. Malheureusement, le directeur général était absent d’après les agents de sécurité, qui nous avaient accueillis et permis cependant de rejoindre le groupe d’entrepreneurs contestataires. Ces derniers nous ont fait part de leur intention de se regrouper et de se rendre à Alger, devant le Premier ministère accompagnés de leurs épouses et enfants. En cas de non-satisfaction de leurs revendications « légitimes » ils mettront le feu aux bus avec leurs familles à l’intérieur. Ils sont 69 sous traitants à réclamer leur dû, certains depuis de longues années, faites de promesses jamais tenues. Certains sont décédés des suites de pic de tension, un autre d’un cancer sans pouvoir se payer les soins que nécessitait son état de santé. La famille de M. Belghit, un autre entrepreneur mort accidentellement, à la suite d’inhalation de monoxyde de carbone, avec tous ses enfants à la cité Oued Kouba, réclame la somme de 50 millions de centimes que lui doit la société, sans voir un seul sou pointer à l’horizon. Les exemples ne manquent pas, ainsi Aït Ahmed d’Oum El Bouaghi est décédé à la suite d’une crise cardiaque, d’autres de M’Sila, Jijel et Constantine ont connu le même sort sans toucher leur dû.  « Même les agents de l’administration locale n’ont pas reçu leurs salaires depuis quatre mois ! » ajoute un protestataire. Après les 36 brigades de gendarmerie, les deux  piscines, la base aérienne militaire d’Oum El Bouaghi, d’autres chantiers ont été ouverts et vu la réalisation de deux  salles de sports à Khenchela et Annaba, le Centre Régional de la Gendarmerie National à Constantine, l’école des cadets à Barika et 4 casernes militaires pour le Ministère de la Défense Nationale. La dette avancée par les personnes présentes se monte à 212 milliards de centimes. Ils prennent pour exemple les hauts salaires que perçoivent les dirigeants sur leur propre argent. Une dame qui vit à Alger perçoit plusieurs dizaines de millions (70)  sans que personne ne la connaisse. Le chargé du concasseur de la carrière d’Oued EL Aneb toucherait 12 millions de centimes sans aucune production, la  Centrale à béton d’El Hadjar acquise pour plus de 15 milliards aurait été bradée pour la somme dérisoire de 3 milliards. De plus,  les sous-traitants dénoncent la flopée de véhicules particuliers loués pour des sommes faramineuses, d’autres chantiers sont inachevés depuis quatre  ans. Les exemples de mauvaise gestion ne manquent pas pour ces gens qui dénoncent et qui réclament leurs droits. Ils posent la question pour savoir qui dirige cette société et son conseil d’administration. Le bénéfice réalisé par la société, d’après eux serait de 127 milliards de centimes. Maintenant ils ont peur de la liquidation et d’une déclaration de faillite qui verrait alors leurs espoirs disparaitre. Le patron, un Belge aurait promis de régulariser les situations. Mais quand ? Les années se suivent et se ressemblent de par les promesses qui n’ont jamais été honorées..

lestrepublicain - 07 juin 2015 -  A. B.
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