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Annaba: EL BOUNI - Le centre-ville se ruralise

Publié le 09/06/2015
« Regardez ces bêtes qui errent en plein jour au su et au vu de tout le monde. Sommes-nous à la campagne ?», s’est interrogé un responsable qui travaille à la commune et qui a requis l’anonymat avant d’ajouter : « il y a ceux qui travaillent d’arrache-pied et qui veulent faire de cette localité une vraie ville et il y a ceux qui entravent et veulent la ruraliser ». En effet, la plus grande commune du pays, de par son nombre d’habitants, qui se métamorphose jour après jour, est confrontée à un problème de taille qui offre un spectacle désolant à celui qui la visite pour la première fois. Donc, nombre de personnes qui empruntent quotidiennement le célèbre boulevard où est situé le siège de l’APC se trouvent nez à nez avec des animaux errants particulièrement des vaches à lait. Ces bêtes errantes qui se fondent dans la foule ne sont pas les bienvenues pour les uns et pour d’autres, elles  font partie du lot quotidien du citoyen. Comme toutes les métropoles du pays, l’errance des animaux de jour comme de nuit est devenue monnaie courante en l’absence de leur abattage et de leur mise en fourrière normalement régis par des textes, ce qui complique davantage la tâche des services concernés. Un autre problème qui s’ajoute aux préoccupations des élus locaux, est celui de ces animaux qui errent ici et là en salissant les lieux de promenade. Tel est le problème primordial auquel sont confrontés les responsables locaux. Car l’amélioration du cadre de vie du citoyen constitue la priorité des priorités de l’exécutif communal et tout le monde y doit contribuer à cet effet pour rendre la ville d’El Bouni belle et propre. « Comme nous avons souhaité que le stationnement de part et d’autre du boulevard du 1er novembre soit interdit à tout véhicule, il en est de même pour ces vaches errantes  en plein centre-ville. Même les chiens qui n’ont pas de propriétaires et qui constituent un danger réel pour la vie du citoyen, devront être mis en fourrière ou abattus », nous a affirmé un commerçant exerçant au niveau de cette célèbre artère à grande circulation routière. Enfin, cet appel pressant lancé par cet habitant trouvera certainement un écho parmi les élus locaux qui sauront, à leur tour, trouver une solution urgente à ce problème de société.

lestrepublicain - 09 juin 2015 - Azzeddine Zéroug      
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Les Commentaires

De grâce! Que celui qui se sent paysan, qui se sent profondément compagnard, que son essence est paysanne, qu'il rejoint, de grâce, sa paysannerie natale! C'est le plus grand voeu, le plus grand souhait des gens vivant en milieu urbain et prêts à le respecter, sans que quelqu'un d'autre vienne le gacher avec des coutumes incompatibles avec ceux de la vie en ville.
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