Les patients et personnels de l’hôpital Ibn Rochd n’ont pas cessé de dénoncer le manque des places de stationnement. En effet, les usagers quotidiens de cet établissement du ministère de la Santé et les visiteurs de cet équipement public ne disposent pas d’espaces suffisants pour le stationnement des véhicules. Cette situation a eu pour répercussions plusieurs effets néfastes. Entre autres, le blocage de la circulation mécanique au niveau du rond point de l’hôpital Ibn Rochd constituant l’entrée à cet équipement. Les conducteurs des ambulances, transportant des patients dont la plupart sont évacués aux urgences de cet hôpital, sont confrontés à la difficulté d’accéder à cet établissement sanitaire dans des délais restreints. D’où la perte de temps pouvant mettre en danger la santé des patients. La situation est susceptible de s’aggraver davantage avec la saison estivale où plusieurs automobilistes transitent par cette voie en direction des plages de la commune chef-lieu de la wilaya d’Annaba. Face à cette situation, des agents de la Police sont régulièrement postés au niveau du rond point, constituant l’un des points noirs de la circulation routière. Pour certains architectes-urbanistes, cette solution est « archaïque ». « Installer des policiers pour soulager la circulation routière au niveau de l’entrée de l’hôpital est une solution archaïque. Il faut élaborer un véritable projet pour désengorger la circulation routière à ce niveau, entre autres, la réalisation d’une trémie », a expliqué un des architectes exerçant au chef-lieu de la wilaya d’Annaba. Au moment où la suspension du projet de la réalisation d’un tunnel reliant le rond point du pont blanc à celui d’El M’hafeur, en passant par celui de l’hôpital Ibn Rochd, en raison de la « longue » durée de réalisation de 6 ans qui aurait été proposé par le bureau d’études espagnol, plusieurs questionnements méritent d’être soulevés quant au manque flagrant de panneaux de signalisation au niveau de ce site d’Annaba, entra autres, l’absence de feux rouges pouvant réguler la circulation routière. C’est d’ailleurs le cas dans plusieurs autres sites de la quatrième ville d’Algérie.
Le provencial - 17 juin 2015 - Rafik Arfaoui
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