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Annaba: ARCELORMITTAL PIPES & TUBES ALGERIA - Les travailleurs en sit-in devant le siège de la wilaya

Publié le 30/06/2015
Les travailleurs de l’entreprise ArcelorMittal pipes & tubes Algeria (AMPTA), ont observé, hier, devant le siège de la wilaya de Annaba, un sit-in pour dénoncer la situation chaotique  de l’entreprise et où se mêlent incompréhension, indignation et rancœur. En grève générale et illimité depuis la fin d’avril 2015 et sans salaires également,  les travailleurs de l’ex-TSS, ont été tous mis en congé depuis quelques jours, par la direction de l’entreprise,  qui n’est plus aujourd’hui,  en mesure de garantir les salaires des employés et laquelle a besoin a besoin, avant qu’il ne soit trop tard, d’une véritable a chimiothérapie. Colère et écœurement au sein des travailleurs lors du sit-in qui a coïncidé avec une réunion de l’assemblée populaire de la wilaya (APW). Le moins que l’on puisse dire : c’est le KO, affirment des travailleurs, qui dénoncent que la direction de l’entreprise a joué, de grés ou de force, à la foi le rôle de Pouce Pilate  et celui de  la servante de Pouce Pilate.   « Pour avoir opté pour une stratégie de fuite en avant, l’usure pernicieuse a complètement rongé ses rouages, pour le réduire aujourd’hui en un simple corps de pantin, un objet inanimé. » a estimé un cadre de la société.   Côté direction de l’entreprise, l’on signale que suite à un mouvement de grève déclenché le 22 avril 2015, la société se trouve totalement paralysie depuis. Le directeur général de l’AMPTA, M. Sachelfi Salah, indique  à ce sujet que deux jugements ont été rendus en référé les 4 et 13 mai 2015 en faveur de la société, ordonnant d’abord l’évacuation des lieux et la levée de toute entrave au travail, puis condamnant le syndicat de cesser la grève déclenchée jusqu’au jugement de l’affaire dans le fond et par conséquent la reprise du travail. Cependant et malgré la teneur de ces jugements, une partie des travailleurs, ont décidé de ne pas redémarrer l’activité et continuer la grève mettant ainsi en péril l’avenir de la société. Dans un communiqué rendu public récemment à la situation de l’entreprise la direction signale que « l’arrêt prolongé de l’activité, durant cette phase critique, risque de faire perdre à la société des contrats importants actuellement en cours de négociation et la mettre dans une situation de manque de plan de charge pour les années à venir. Cela veut dire que notre activité et notre société sont en danger et qu’il y a risque sur les postes de travail existants !  A court terme, la crise actuelle, aggravée par une anarchie accrue ainsi que l’arrêt total des activités de production et d’expéditions, mettra la société d’une part, dans une situation de perte de confiance avec ses clients traditionnels et d’autre part, dans une situation de cessation de Paiement comme déjà expliqué aux collectifs des travailleurs. » La direction, qui avait  réitéré sa disponibilité à tout dialogue, constructif, responsable et serein, s’inscrivant dans la légalité et le respect réciproque entre parties,  avait avisé également les travailleurs  que pour la survie de la société et le respect du service minimum requis, les expéditions et le transfert des tubes du port vers l’usine, doivent reprendre immédiatement et sans conditions.  De même qu’il a été demandé à chacun, quelque soit sa place dans l’organisation, de rejoindre son poste de travail et de faire preuve de responsabilité pour travailler ensemble et mettre fin à cette situation qui pénalise l’ensemble des salariés et l’ensemble des partenaires. Mais en vain.  les travailleurs de l’ex-Tuberie Sans Soudure (TSS), détenue à 70% par le groupe ArcelorMittal et à 30 % par l’Etat algérien représenté par Sider, en proie déjà à un grave déficit financier du fait du manque de débouchés pour les produits qu’elle fabrique, sont entrée en grève générale et illimitée à l’issue d’un prévis de grève déposé après que la direction n’ait pu satisfaire dans leur intégralité, la plateforme de 22 points de revendications exposée par le syndicat, rappelle-t-on.  A noter que faute de commandes de la part des clients traditionnels et exclusif d’AMPTA, en l’occurrence Sonatrach et Sonelgaz, les ateliers de cette unité ont été pratiquement fermés durant de nombreuses années. Cependant, ArcelorMittal pipes & tubes Algeria a pu décrocher, après de nombreuses  tractations avec les plus responsables de ces entreprises, un plan de charge salutaire mais néanmoins provisoire parce que comportant des exigences très strictes en termes de qualité et de délais de livraison auprès de Sonatrach..

lestrepublicain- 30 juin 2015 - B.Salah-Eddine

ARCELORMITTAL PIPES & TUBES ALGERIA

Les travailleurs en sit-in devant le siège de la wilaya

Publié dans Annaba Mardi, 30 juin 2015 00:00
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Les travailleurs de l’entreprise ArcelorMittal pipes & tubes Algeria (AMPTA), ont observé, hier, devant le siège de la wilaya de Annaba, un sit-in pour dénoncer la situation chaotique  de l’entreprise et où se mêlent incompréhension, indignation et rancœur. En grève générale et illimité depuis la fin d’avril 2015 et sans salaires également,  les travailleurs de l’ex-TSS, ont été tous mis en congé depuis quelques jours, par la direction de l’entreprise,  qui n’est plus aujourd’hui,  en mesure de garantir les salaires des employés et laquelle a besoin a besoin, avant qu’il ne soit trop tard, d’une véritable a chimiothérapie. Colère et écœurement au sein des travailleurs lors du sit-in qui a coïncidé avec une réunion de l’assemblée populaire de la wilaya (APW). Le moins que l’on puisse dire : c’est le KO, affirment des travailleurs, qui dénoncent que la direction de l’entreprise a joué, de grés ou de force, à la foi le rôle de Pouce Pilate  et celui de  la servante de Pouce Pilate.   « Pour avoir opté pour une stratégie de fuite en avant, l’usure pernicieuse a complètement rongé ses rouages, pour le réduire aujourd’hui en un simple corps de pantin, un objet inanimé. » a estimé un cadre de la société.   Côté direction de l’entreprise, l’on signale que suite à un mouvement de grève déclenché le 22 avril 2015, la société se trouve totalement paralysie depuis. Le directeur général de l’AMPTA, M. Sachelfi Salah, indique  à ce sujet que deux jugements ont été rendus en référé les 4 et 13 mai 2015 en faveur de la société, ordonnant d’abord l’évacuation des lieux et la levée de toute entrave au travail, puis condamnant le syndicat de cesser la grève déclenchée jusqu’au jugement de l’affaire dans le fond et par conséquent la reprise du travail. Cependant et malgré la teneur de ces jugements, une partie des travailleurs, ont décidé de ne pas redémarrer l’activité et continuer la grève mettant ainsi en péril l’avenir de la société. Dans un communiqué rendu public récemment à la situation de l’entreprise la direction signale que « l’arrêt prolongé de l’activité, durant cette phase critique, risque de faire perdre à la société des contrats importants actuellement en cours de négociation et la mettre dans une situation de manque de plan de charge pour les années à venir. Cela veut dire que notre activité et notre société sont en danger et qu’il y a risque sur les postes de travail existants !  A court terme, la crise actuelle, aggravée par une anarchie accrue ainsi que l’arrêt total des activités de production et d’expéditions, mettra la société d’une part, dans une situation de perte de confiance avec ses clients traditionnels et d’autre part, dans une situation de cessation de Paiement comme déjà expliqué aux collectifs des travailleurs. » La direction, qui avait  réitéré sa disponibilité à tout dialogue, constructif, responsable et serein, s’inscrivant dans la légalité et le respect réciproque entre parties,  avait avisé également les travailleurs  que pour la survie de la société et le respect du service minimum requis, les expéditions et le transfert des tubes du port vers l’usine, doivent reprendre immédiatement et sans conditions.  De même qu’il a été demandé à chacun, quelque soit sa place dans l’organisation, de rejoindre son poste de travail et de faire preuve de responsabilité pour travailler ensemble et mettre fin à cette situation qui pénalise l’ensemble des salariés et l’ensemble des partenaires. Mais en vain.  les travailleurs de l’ex-Tuberie Sans Soudure (TSS), détenue à 70% par le groupe ArcelorMittal et à 30 % par l’Etat algérien représenté par Sider, en proie déjà à un grave déficit financier du fait du manque de débouchés pour les produits qu’elle fabrique, sont entrée en grève générale et illimitée à l’issue d’un prévis de grève déposé après que la direction n’ait pu satisfaire dans leur intégralité, la plateforme de 22 points de revendications exposée par le syndicat, rappelle-t-on.  A noter que faute de commandes de la part des clients traditionnels et exclusif d’AMPTA, en l’occurrence Sonatrach et Sonelgaz, les ateliers de cette unité ont été pratiquement fermés durant de nombreuses années. Cependant, ArcelorMittal pipes & tubes Algeria a pu décrocher, après de nombreuses  tractations avec les plus responsables de ces entreprises, un plan de charge salutaire mais néanmoins provisoire parce que comportant des exigences très strictes en termes de qualité et de délais de livraison auprès de Sonatrach. 

B. Salah-Eddine 

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