Une sympathique cérémonie organisée, hier, à l’occasion de la fête du 14 juillet, a réuni à la Résidence de France, outre le wali de la wilaya ,
le président de l’APC et les consuls généraux de la Fédération de Russie et de Tunisie, de nombreux invités parmi lesquels on peut citer les représentants de la société civile, les notables de la ville et autres opérateurs économiques. Moment convivial, mais aussi une opportunité pour un retour sur la symbolique d’une date. Et sur ce registre même, l’on retient du discours du Consul Général de France à Annaba que « le combat de la France n’a pas été une cause vaine, puisque en combattant les tyrans, la France a su s’inscrire dans un cadre de droit en luttant pour la liberté, l’égalité et la fraternité ». Le diplomate n’omettra pas de rappeler dans ce sillage l’existence alors de 125.000 Algériens au front aux côtés des Français. Ce rappel demeure très signifiant pour ceux qui aimeraient comprendre que la France n’oublie rien de son passé, mais tient à en tirer le maximum de leçons d’où cette volonté d’aller vers des relations profondes et amicales avec ses partenaires, enrichir ses rapports et balayer tous les malentendus pour céder la place a un développement amical. C’est en tout cas ce que laisse comprendre le Consul Général Franck Simaer, en disant que « les ennemis d’hier sont devenus les amis d’aujourd’hui ». Le conférencier qui s’exprimait devant les autorités locales, notamment le wali de Annaba et le président de l’APC, ainsi que les consuls généraux de la fédération de Russie et de la Tunisie, laissera entendre aussi que la France intervient uniquement dans un cadre onusien quand c’est indispensable. Plus loin dans ses propos il rappellera le rôle d’un consulat et son importance dans le maintien des relations et des échanges, mais parlera aussi des rapports économiques existants entre les deux pays. Dans ce contexte il faut rappeler que la France est demeurée en 2014 le premier fournisseur de l’Algérie. Entre l’Algérie et la France, c’est une page d’histoire de plus d’un siècle, une symbiose culturelle et un partenariat économique. Mais pas seulement puisque aujourd’hui, il s’agit de bâtir un partenariat d’exception entre le deux pays, souligné a plusieurs reprises par les présidents Bouteflika et Hollande, d’une stratégie sécuritaire notamment sur les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité régionale. Pour rappel, la coopération culturelle, scientifique et universitaire est «toujours en croissance». La France accueille «cette année plus de 23 000 jeunes Algériens poursuivant leurs études en France» et «plusieurs centaines de boursiers algériens», ainsi que «près de 800 accords universitaires» ont été signés entre les deux pays.
lestrepublicain -16 juillet 2015 - Nazim K.
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