125.000 Algériens ont pris part à la Première Guerre mondiale.
Pour mieux marquer la Fête nationale française, le représentant de la diplomatie française à Annaba, Franck Simaer, a aimé revenir dignement sur la participation des Algériens au premier conflit mondial pour souligner que sur les 270.000 Maghrébins ayant pris part à cette guerre, l'on compte 125.000 combattants algériens.
La France, qui combattait les tyrans, devait après un long processus aboutir à une république de droit pour l'inscrire dans un cadre de liberté, d'égalité et de fraternité. C'est ce qu'on pouvait retenir du discours prononcé par le consul général de France à Annaba à l'occasion du 14 Juillet, une fête sur laquelle il revient en profondeur pour dire que la France s'est toujours réservée une place particulière dans l'histoire. Il est vrai que ce pays a une histoire et pas n'importe laquelle, puisque, estime le diplomate qui s'est prononcé devant les autorités locales d'Annaba, mais judiciaires aussi, c'est l'un des pays qui reconnaît le génocide arménien, qui milite pour les droits de l'homme avec beaucoup de volonté. Cette volonté qui a permis à la France de rattraper certaines erreurs pour écarter les conflits et instaurer des relations amicales. Pour le diplomate, qui s'adressait à ses hôtes dont le consul de la Fédération de Russie et le consul de Tunisie, son pays qui se bat pour la justice n'a plus d'ennemi aujourd'hui. Il ajoute à ce même propos que la France répond au droit international dans le cadre des résolutions de l'ONU, quand il faut intervenir dans un conflit. La France, expliquera-t-il, se cherche une place d'amitié dans le monde, d'où ce souhait d'améliorer de plus en plus ses rapports avec le monde. Lors de son intervention, le consul général a aimé revenir sur les relations diplomatiques entre les deux pays, en abordant le rôle du consulat, mais aussi sur les relations économiques ente les deux pays qui sont en bonne voie, surtout que la France, après un retrait, est redevenue l'année dernière le premier fournisseur de l'Algérie. Il était clair que le discours du consul général visait à transmettre un message fort qu'on peut interpréter et déceler facilement, que l'Algérie et la France jouissent d'une complicité historique très particulière, laquelle est renforcée aujourd'hui par des échanges économiques, culturels et diplomatiques.
L'expression - 16 Juillet 2015 - Ikram GHIOUA
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