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Annaba: ASSAINISSEMENT DE LA RUE KHEMISTI - L’opération bloquée par les vendeurs à la sauvette

Publié le 20/08/2015
L’opération bloquée par les vendeurs à la sauvetteDAugmenter la taille de policeécidément, à Annaba, tout est permis dans le monde de la clandestinité, qui est  sans limite et surtout, sans scrupules, sans ni foi ni loi. Et beaucoup de choses viennent ou finissent trop tôt. Le décalage avec le temps est si prononcé qu’il vaut mieux songer à remettre les pendules à l’heure. Alors comment expliquer qu’aujourd’hui la majorité des trottoirs est squattée et dans la plupart des cas par les propriétaires de magasins. Comble de l’ironie, par la force des choses, des squatteurs refusent carrément de libérer les trottoirs devant être ciblés par des travaux de réfection.  C’est le cas des commerçants et vendeurs à la sauvette opérant au grand jour à la rue Mohamed Khemisti reliant la placette du théâtre à l’avenue Gambetta.  Après avoir frappé à toutes les portes y compris celle de la police d’urbanisme et de la protection de l’environnement, le promoteur en charge de l’exécution des travaux ne sait plus à quel saint de se vouer.  Plus paradoxe et navrant est de constater que la place du théâtre « Azzedine Medjoubi », l’une des vitrines de la Coquette, située pourtant au cœur de la ville, s’est transformée, de nouveau, en un souk à ciel ouvert au vu et au su de tout le monde. En effet, cette esplanade autrefois un lieu privilégié des personnes de tous les horizons professionnels (comédiens, journalistes, écrivains, médecins, professeurs, cadres, etc.), a été convertie à coup de milliards de centimes, durant l’été 2007 sur décision de l’APC de Annaba, à un espace public. Aujourd’hui cet espace est devenu un lieu louche et sordide : les vendeurs à la sauvette, «beznassa» et voleurs à l’arraché, trouvent leurs comptes. Devant le laisser-faire engendré par l’absence de la force publique et de décisions fermes des autorités locales, les vendeurs surtout de la free-shop et de l’habillement « made in China » qui submergent la Coquette, exposent aujourd’hui et au grand jour leur produit sur les banquettes réservées aux personnes et sur les bordures des clôtures d’ornement de cette espace. Ainsi, le commerce informel, tel un phénomène rampant reconquis de nouveau les lieux où il été pourchassé définitivement il y a quelques semaines seulement. Outre le « racket organisé » des pseudos gardiens de voitures qui hantent les lieux, les passants et surtout les personnes qui circulent à bord de véhicules, sont exposés aux agissements des voleurs, notamment de téléphones portables, qui activent en meutes bien organisées. Plus grave encore, la nuit tombée, ce lieu redevient aussi un repère des « pirates » et un dortoir pour les sans abris. En effet, nous sommes en présence d’un véritable coupe-gorge, lorsque tombe le soir sur la ville. On ne peut parler de salubrité, ni de conditions acceptables de sécurité des passants au niveau de cette placette. En réalité, il n’est rien moins qu’un cloaque, où s’entremêlent les détritus de tout genre abandonnés par les vendeurs.  Ainsi, la place du théâtre n’offre rien malheureusement de nos jours, ni aux Annabis, ni aux visiteurs. L’anarchie a-t-elle été consommée à Annaba ? Toute porte à le croire, si l’on se réfère à cette situation catastrophique, incontrôlable, et ou le commerce informel gagne de plus en plus de terrain, pour se pointer aux portes du Cours de la Révolution, la place publique la plus importante de la Coquette.  Plus grave aujourd’hui, et devant le laisser aller et laisser faire, on parle carrément de containers qui envahissent de nouveau les chaussées de la cité… et les containers rapportent aujourd‘hui à profusion pour atteindre le stade de l’overdose dans une ville millénaire négligée par ses habitants et surtout par ceux qui ont à charge de l’entretenir et de veiller sur elle, la ville s’enlaidit chaque jour un peu plus.

lestrepublicain - 20 août 2015- B. Salah-Eddine
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Les Commentaires

Le"Syndrome du crocodile"

A lire absolument "Algérie Focus" par Abdou Semmar, une vraie réalité.
"Quelqu'un a vu le wali?"

Va t il sortir de son bureau? et aller voir la réalité sur le tas?.
"Mais où va-t-on?"

Ya Rabi, ya Mohamed sidi, ya chafiaà, ay Rassoul...il n'y a plus de repère!.
Notre ville est un navire à la dérive.
Sans capitaine, ni équipage.
De cap, il n'en connaît point.
Et sans doute n'en connaîtra jamais.
Il est ballotté continuellement dans tous les sens. Passant d'un état désastreux à un autre pire encore.
Comme s'il était pris dans une tempête allant crescendo qui n'en finit plus.
Voulant s'acharner sur lui à tout Prix et ne cessera que lorsqu'il sera totalement anéanti.
En dépit de cela, il tente de résister seul aux pressions impitoyables des éléments qui ne montrent aucune indulgence, aucune considération.
Mais jusqu'à quand tiendra-t-il bon? Pour sauver ce qui peut l'être, contre la violence des vagues et des vents qui l'agitent sans cesse brutalement de toute leur puissance dévastatrice.
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