Annaba: Argent public et dilapidations - Les annabis paient les inconséquences

Ils font partie du décor ! Ces « kiosques » destinés à servir de poste de sécurité avancés aux services de police, sont abandonnés depuis au moins trois années, livrés à la dégradation et bientôt au squattage. A Kouba, au Caroubier… ces postes d’utilité publique certaine par ces temps d’insécurité ambiante, ont quand même coûté de l’argent au contribuable pour le servir et non pas, pour …le narguer et représenter ainsi « des monuments » qui célèbrent le gaspillage. Si la sureté de wilaya n’en veut plus et estime qu’elle maîtrise parfaitement la situation sécuritaire intra-muros, il reste dans le pouvoir du Maire de les réquisitionner au profit des services de la voirie et d’entretien des routes, par exemple. En effet, à les voir déambuler sous un soleil de plomb ou une pluie battante, ces agents de nettoyage et d’entretien, n’ont même pas un lieu proche de leur affectation, pour entreposer leurs outils ou juste s’abriter le temps d’un orage. Et comme dans cette bonne vieille ville, on n’est pas à une inconséquence près, des indiscrétions rapportent un autre gâchis, d’une bien grande ampleur. En effet, le nouvel aérogare d’Annaba, cette Arlésienne qui a vu tant de ministres défiler à son chevet, attend l’installation d’au moins six ascenseurs dont un panoramique, pour un coût de plusieurs milliards. Normal diriez vous ! Sauf que ladite structure est érigée en R+1 et par conséquent n’a pas besoin de tant d’ascenseurs ni de dépenses en devises au profit d’une entreprise espagnole. Deux escalators et un ascenseur auraient amplement suffit et éviter des dépenses que les « décideurs », auraient pu utiliser ailleurs. Mais le bon sens, n’a jamais été un critère de sélection dans l’attribution des marchés publics !!!

Le Provencial - 27 aout 2015 - R.C