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Annaba: LUTTE CONTRE LES CONSTRUCTIONS ILLICITES - Engagement tous azimuts

Publié le 09/09/2015
Augmenter la taille de policeDepuis avant-hier, une vaste opération de lutte contre l’habitat précaire et les étalages de fortune aux abords des axes routiers, a été engagée par les services de l’APC d’El-Hadjar, sur recommandation expresse du wali de Annaba, Youcef Chorfa, qui tient énormément à la réussite totale de cette action devant s’élargir pour toucher le reste des communes que compte la wilaya. Est-ce le début de la fin du laisser aller et laisser-faire en matière de constructions illicites, à Annaba ? Tout porte à le croire, si l’on se réfère à la vaste action dans ce cadre exigée par le nouveau wali d’Annaba, Chorfa Youcef auprès de son exécutif et surtout des élus.  A noter que depuis la mort du défunt wali Sendid Mohamed Mounib, à Annaba, 4ème ville d’Algérie et capitale de l’acier, en matière de construction, la loi est malheureusement outrageusement transgressée, pas appliquée et surtout en premier lieu non protégée. Et pour beaucoup d’observateurs, c’est carrément la loi du dol.  Pour le chef de l’exécutif,  «aucune construction illicite ne sera tolérée», apprend-on auprès de certains présidents d’APC. Le wali a tenu à avertir, lors d’une récente réunion avec l’exécutif de wilaya et les élus, que des sanctions sévères seront appliquées en direction des mauvais gestionnaires de ce dossier. Il a demandé à ce qu’une lutte sans merci contre l’habitat précaire sans exception, soit engagée. Dans ce contexte, le wali a sommé les responsables de procéder en urgence à la démolition de toutes les constructions illicites, opération qu’il qualifiée «de priorité des priorités». Il a, d’ailleurs, exigé des résultats dans les plus brefs délais. Hier, ce sont les élus de la commune d’El-Hadjar qui ont, à cet effet, annoncé la couleur. Ainsi, une vaste opération, qui doit se poursuivre jusqu’à l’éradication totale des baraques, affirme-t-on, a été lancée à travers pratiquement tous les chemins et axes routiers de la commune où des dizaines d’étalages de fortunes sont érigés depuis des mois déjà. Cette situation d’étalages de fortunes et d’habitations illicites, qui donne l’allure à la cité des rives de la Seybouse de misère et désolation,  est valable pour tous les axes routiers des 12 communes de la wilaya d’Annaba. Mais, c’est depuis le lancement des travaux des nouveaux pôles urbains (Kalitoussa et Drâa-Errich), tous deux implantés dans la daïra de Berrahal, que la baraque a atteint la cote d’alerte. «Elle est cédée à 100 millions de centimes, notamment au niveau des bidonvilles aussi bien du chef lieu de la commune de Annaba, à l’image de Sidi-Harb, Bouhdid et Bouguentass, même celle construites pratiquement à l’intérieur des cimetière, qu’au niveau des autres sites de bidonvilles des communes. Alors que les «lots vierges» pour la construction de baraques sont proposés à des prix oscillant selon leur position entre 50 et 60 millions de centimes, explique un «kacher» (courtier) versé dans ce créneau. Depuis les bidonvilles poussent, pratiquement chaque nuit comme des champignons dans les autres municipalités, notamment au niveau de la plus importante commune de la wilaya, à savoir El-Bouni, qui détiennent respectivement,  dans ce cadre, les tristes records, selon les deniers statistiques de recensement des services concernés. A cela, il faut ajouter aussi qu’au delà de la construction illicite, des filières spécialisées dans la construction des baraques, voir des bidonvilles, ont vu le jour, à Annaba.  Ainsi, la construction des baraques, devenue aujourd’hui une véritable industrie, se faisait, selon certaines indiscrétions, généralement durant la nuit. Le lieu choisi est situé loin des yeux, autrement dit, des terrains propices à l’implantation de baraques sans être dérangé. La «naissance» d’une nouvelle cité illicite attire les gens tels des charognards autour d’une proie. Une situation où les courtiers, les entrepreneurs en bâtiment et surtout les «clients» qui débarquent des différentes wilayas limitrophes, trouvent leur compte.

lestrepublicain - 09 septembre 2015 - B. Salah-Eddine
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On verra si c'est un feu de paille ou bien si c'est une véritable ardeur au travail pour remettre les choses en ordre et de facon durable.
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