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Annaba : DES ENTREPRISES DE RÉALISATION CIBLÉES - Le wali menace de résilier des contrats

Publié le 09/11/2015
Le wali menace de résilier des contrats Je suis déçu par le constat fait sur terrain » a déclaré clairement le wali de Annaba M. Chorfa Youcef lors de la visite, jeudi,  de plusieurs chantiers situés dans les communes de Sidi Amar et El-Hadjar. Il n’y a aucune raison pour expliquer des défaillances telles que celles constatées sur le chantier de construction de 600 logements sociaux locatifs à Chaïba par une entreprise chinoise. Le wali a exigé d’être informé semaine par semaine de l’état d’avancement des travaux, qui ont accusé un retard énorme. «  Au premier glissement  on résilie !! On ira vers d’autres mises en demeure, et le permis de travail  temporaire sera retiré ! » C’est en effet ce qu’on a  constaté sur le terrain où quelques ouvriers s’affairaient dans les immeubles en construction. Il a joute « On respectera les clauses contractuelles qui nous lient, comme vous avez des droits qui sont nos devoirs » Plus bas que ce chantier  la réalisation une résidence universitaire  entamée en 2001 est à l’arrêt à cause de la défaillance  d’une entreprise chinoise de droit algérien dont on a résilié le contrat.  Auparavant un groupe scolaire en construction est  également gelé depuis 2013. L’entreprise Bendjeddid Mohamed Amine qui a en charge cette réalisation de 9 salles de classes (taux d’avancement à 40%  et des logements à 50%,  a souffert de lourdeurs administratives. Les lieux servent par ailleurs de bergerie. A la vue de la paille et de l’odeur spécifique aux ovins, le wali a quand même lancé «  on a nettoyé, parce qu’on sait que je viens en visite ! » Il s’enquiert alors à qui appartient cette école, à l’Etat où à l’entreprise qui a investi pour sa réalisation » Le wali n’accepte pas qu’on parle du passé, il demande de parler du présent. Pour le wali ce sont les enfants qui payent ce retard, et il ordonne de régulariser en urgence cette situation pénalisante pour tous. Le souci d’être à l’écoute des citoyens est visible car à chaque étape, un attroupement se forme et M. Cherfa recueille avec attention toutes les doléances, que cela soit pour le raccordement de l’énergie électrique , le gaz de ville comme  cette coopérative de Sider qui comprend quand même 600 logements, ou de recaser ceux, qui sont en règle avec les lois, qui résident dans l’immense bidonville qui ceinture des quartiers entiers. Le lycée 800/200 qui s’étend sur une surface de 12 300 m², du programme de 2010,  semble totalement fini, mais le wali fait la remarque de veiller aux VRD qui n’ont pas été entamé et de passer d’ores et déjà les équipements nécessaires, Pour lui ce qu’on appelle de « petites réserves » font que la rentrée ne peut pas être assurée. Une instruction ferme est alors donnée, le lycée doit être livré au mois de mars 2016 délai de rigueur. La piscine semi olympique est également à l’arrêt depuis 2013. Un constat navrant car elle se trouve dans le même état que lors de la visite qu’avait effectuée  le Ministre de la Jeunesse et des Sports le 12 septembre 2013 .Prévue pour être livrée18 mois après le début des travaux en 2010, la piscine ne semble pas être prête à recevoir qui que cela soit.  M. Cherfa en bon connaisseur des règles régissant ce genre de marché, puisqu’il est expert en planification donne des instructions claires pour l’établissement d’un nouveau cahier de charge afin d’éviter des pénalités de retard à l’entreprise chargée de cette réalisation. L’étape suivante est l’école Derradji Redjem  qui se trouve  dans un état pitoyable. Des plafonds en tôle, des infiltrations d’eaux pluviales obligent les institutrices à s’armer de frottoirs. « C’est honteux de voir ces  enfants parqués dans des salles de classes vétustes. Chose qui a disparu depuis une vingtaine d’années  du territoire national ». On va démolir ces salles délabrées ! La visite à El Hadjar commence par le marché couvert  de la cité Attoui qui comporte 40 cases, réservées pour les marchands de fruits et légumes, des boucheries, des poissonneries et l’alimentation générale. La station d’assainissement du couloir El Hadjar et Sidi Amar et le raccordement à la station d’épuration d’Annaba traine elle aussi depuis le 9 juin 2013. Mais ce qui a déridé M. Cherfa c’est de voir le service d’établissement de passeports biométriques de la mairie d’El Hadjar opérationnel. 400 passeports ont été réceptionnés à la wilaya d’Annaba .

lestrepublicain -
07 novembre 2015  - Ahmed Chabi
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Les Commentaires

Le seul et unique moyen de faire secouer ces irrésolus d'endormis, ces fainéants, ces apathiques et les nonchalants de toute sorte, c'est de leur mettre sur leur dos quelqu'un qu'ils redoutent, afin de suivre pas à pas et sans relâche l'action de leur devoir, pour être sûr que les choses avancent et que les délais soient respectés. Il est tout de même curieux, de constater, quand il s'agit d'intérêts personnels, de profits ou de tirer le meilleur parti des circonstances en passant outre les régles et les lois, s'il le faut, ces mêmes personnes et ces mêmes entreprises, font montre d'ingéniosité, d'astuces, d'habileté, de travail d'energie au point où on ne les reconnaîtrait pas. En se demandant est-ce bien les mêmes personnes inertes que j'ai vu tout à l'heure ?
Je constate que Mr la wali à qui je tire ma révérence a pris à bras le corps tous les problèmes néfastes qui pourrissent la vie des citoyens, je lui souhaite beaucoup de courage et de persévérance car le ménage qu'il entreprend nécessite un grand coup d'aspirateur
Pour l'instant, je ne loue personne. Il est trop tôt pour tirer une conclusion. L'arrivée d'une seule hirondelle n'annonce pas le printemps, comme le dit le vieux dicton. Ne hâtons-nous pas en éloges et autres applaudissements précoces. Attendons pour voir. À mi-parcours de son mandat, on pourra dire à travers un premier bilan, si ce wali à réellement fait de bonnes choses pour notre ville et son pays. Et que cela se ressent et se voit par la population, même s'il n'arrive pas à tout régler. À ce moments là, il aura droit aux plus grands honneurs qui récompensent l'homme qu'il est. Il aura droit à toute la considération, tout l'estime et le respect de toute une ville, pour la bonne raison qu'il mérite du fait de ses actions louables, toutes ces distinctions, et toute cette attention particulière.
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