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Annaba: ABDELMALEK BOUDIAF - «Nécessité d’accompagner les patients des wilayas de Souk-Ahras et El-Oued»

Publié le 09/11/2015
«Nécessité d’accompagner les patients des wilayas de Souk-Ahras et El-Oued» La rencontre régionale des cadres de la Santé publique a vu se poursuivre les travaux sous la présidence M. Boudiaf Abdelmalek, assistés des Directeurs Centraux du Secteur de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Le ministre a été rejoint par le wali de Annaba M. Chorfa Youcef et le Président de l’APW Laïd Hadji, candidat du FLN aux sénatoriales. Le ministre a invité les DSP de la région à faire chacun à son tour un rapport détaillé sur les activités des structures hospitalières qui dépendent  de leur  compétence. Sérieusement choqué par la situation désastreuse dans laquelle se trouvent les wilayas de Souk Ahras, qu’il a qualifié de « point noir »  et celle d’El Oued, le ministre a insisté sur une reprise en main vigoureuse des activités et promis un suivi tout comme  l’envoi de deux équipes du ministère qui  se rendront dès la semaine prochaine afin d’aider à la reprise en mains des activités normales.  Il cite le cas de matériel médical  qui est resté en caisse depuis 2009  à Biskra et a demandé à ceux qui ont des  équipements dont ils ne se servent pas de les céder à d‘autres hôpitaux qui n’en disposent pas. La satisfaction du ministre vient cependant d’Annaba où il a constaté une nette amélioration des prestations et particulièrement après l’ouverture des Urgences Médicales et du Centre Anticancer, qu’il a tenu à visiter à la fin des travaux à l’Hotel Sabri. Ce centre  assure en effet pas moins de 70 cures de chimiothérapie par jour ainsi que 60 consultations. Il y   a lieu de préciser que le C. A. C a enregistré depuis son ouverture 1200 nouveaux cas de cancer. L’équipement nécessaire est sur place et dans une semaine débuteront les traitements par l’énergie nucléaire. La nécessité d’un «appui» et d’un «accompagnement», en matière de prestations médicales et de prise en charge des patients dans les wilayas d’El Oued et Souk-Ahras, a été soulignée à par Abdelmalek Boudiaf. Il ressort des rapports présentés durant les deux journées du séminaire d’évaluation du système de santé, qui a réuni des cadres centraux, des responsables locaux et des gestionnaires des établissements de santé des wilayas du nord-est du pays, que les wilayas d’El Oued et de Souk-Ahras accusent un ‘’retard flagrant’’ en matière de prestations médicales et de prise en charge des malades dans les différentes spécialités, a souligné le ministre en clôture des travaux de la rencontre. M. Boudiaf a également appelé à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant en veillant, pour cela, à organiser un réseau de prise en charge des femmes enceintes et des nourrissons. S’agissant du volet lié à la gestion des hôpitaux et des structures de santé, le ministre a souligné que le ‘’premier trimestre 2016 et le mois de mars au plus tard’’ constitue une date butoir pour la mise en œuvre du nouveau mode de gestion des établissements de santé, en particulier en matière de respect des horaires de travail, d’engagement et d’assiduité des personnels de santé. Le ministre, jugeant par ailleurs ‘’trop insuffisant’’ le nombre de transplantations rénales pratiquées dans la région de Annaba entre 2006 et 2015 (23 greffes), a appelé à la ‘’relance’’ de ce type d’interventions à travers le recensement des malades et une coordination effective avec les services centraux pour la prise en charge dans les plus brefs délais des patients concernés. Mettant l’accent sur la nécessité de poursuivre l’effort d’externalisation des consultations spécialisées et des soins dans les polycliniques, M. Boudiaf a insisté sur la rationalisation des ressources et des moyens d’intervention disponibles, en maîtrisant les activités car, a-t-il averti, ce sont désormais les activités effectives qui seront financées. Le ministre de la Santé a également évoqué le système de télémédecine qui est actuellement pratiqué dans 18 centres hospitaliers en Algérie  pour appeler à la généralisation de ce procédé qui permet, a-t-il rappelé en substance, de pallier, entre autres, les difficultés dans la mobilité des spécialistes et de compléter l’effort – qu’il s’agit aussi de renforcer – de jumelages entre hôpitaux du sud et du nord du pays et de coopération entre établissements de santé à travers le pays.  M. Boudiaf, qui a de nouveau mis en relief le nécessaire renforcement des unités de soins scolaires, a appelé à une meilleure maîtrise du circuit de distribution des médicaments avant d’évoquer, à ce sujet, un programme de formation devant cibler les personnels chargés de la distribution et d’évaluation des activités des pharmacies des hôpitaux qui requièrent, a-t-il souligné, une uniformisation des méthodes de travail.

lestrepublicain -
09 novembre 2015 - A. Chabi /Ag
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Les Commentaires

Restriction budgetaire oblige, on demande maintenant, indirectement de réduire les dépenses de santé, en incitant les différents établissements hôspitaliers à s'entraider au cas où l'un où l'autre aurait besoin d'un matériel inutilisé. C'est une bonne chose en soi de faire des économies, mais les hôpitaux ont-ils vraiment du matériel en surplus ou inéxploité? Chose à laquelle moi personnellement j'en doute. Nos hôpitaux, dans leur ensemble à travers presque tout le territoire sont sous-équipés! Ils sont pauvres! Ils ont à peine le stricte minimum! Je ne vois pas comment où peuvent-ils faire des économies ?

Quant à Annaba, dont les malades végètent dans des hôpitaux d'un autre âge qui ne répondent ni à la demande du nombre de patients d'une ville de plus de 400.000 habitants, ni aux exigences d'hygiène et de santé digne d'un vrai centre hôspitalier, ni à la qualité des soins etc... Notre ville Monsieur le ministre à réellement plus que besoin d'un grand hôpital public, moderne et bien équipé pour au moins pallier au manque criant d'infrastrutures de santé convenables et conformes aux attentes de quatrième ville du pays.
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