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Annaba: Des “ateliers” de mécanique auto et de ferronnerie à ciel ouvert

Publié le 15/11/2015

Les habitants de 2 cités résidentielles de Berrahal interpellent le wali. Les projets sont générateurs de pollution et de nuisances sonores. ©D. R.

Les habitants du lotissement résidentiel  Zerdazi situé au cœur de Berrahal, 30 kilomètres à l’ouest de Annaba, ne savent plus où donner de la tête, face à la multiplication de projets polluants. Ainsi, le laxisme continue à avoir la peau dure. Les dépassements à la réglementation régissant l’activité industrielle ou mécanique sont constatés à travers pratiquement toutes les communes de la Coquette, entre autres à El-Hadjar, El-Bouni et Berrahal où des projets qualifiés de “hautement polluants” poussent tous les jours. Il en est ainsi à Berrahal, précisément à la nouvelle cité résidentielle Zerdazi ainsi que du côté de la cité du Palmier, où le moins que l’on puisse dire, des “ateliers” mécanique et de ferronnerie, à ciel ouvert activent, à la grande surprise des habitants. Ces derniers s’interrogent comment l’enquête commodo et incommodo a pu aboutir, d’autant plus que ces projets en question se sont avérés, en outre, générateurs de pollution aggravée et surtout de nuisances sonores et dont la pratique ne se faisait pas au niveau des locaux ou ateliers, mais plutôt en plein air sur les trottoirs et la chaussée. En effet, plusieurs mois après l’ouverture de ces “ateliers”  de la manière la plus illicite, les locataires de la cité ont frappé à toutes les portes sans que leurs doléances soient entendues. “Nous vivons un calvaire inimaginable du matin au soir : l’incessant va-et-vient des véhicules, dont des camions de fort tonnage, ronronnement de moteurs avec tout ce que cela implique comme émanation de fuel-oil brûlé et poussières, qui agressent à plusieurs mètres à la ronde”, nous-dit-on. Pis encore, des locataires affirment que des mécaniciens qui activent sur les lieux faisaient  généralement leurs besoins naturels au grand jour sur la chaussée… Les habitants révèlent aussi qu’à chaque sortie sur les lieux, des employés du service technique de l’APC font l’objet de menaces,  d’intimidations et d’insultes, par les contrevenants. “Ce quartier a perdu beaucoup de son image, en raison d'une situation totalement anarchique. En plus, devant l'absence des pouvoirs publics, c'est la loi de la jungle qui règne”, ajoutent nos interlocuteurs.

Liberté 15 novembre 2015 - B. B.

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Les Commentaires

Pourquoi accorde-t-on l'autorisation à certaines activités que l'on sait, au préalable, source de nuisances sonores et autres pollutions, dans des lieux situés juste en dessous des habitations ou contigu à ces dernières ?
Est-ce qu'il est précisé dans le contrat d'exploitation lors de l'attribution de ces locaux ou de terrains attenants aux logements, que n'est autorisé dans ces lieux que les activités commerciales que l'on peut qualifier de normales ou d'ordinnaires de ce que les gens peuvent supporter comme bruit ? Est-ce qu'il existe également une réglementation pour les autres métiers à fortes nuisances sonores et à fotres dégradations environnementales, qui les oblige à s'installer à l'écart des habitations ? Et puis ces ateliers ne devraient normalement pas avoir lieu, quelque soit l'endroit, sans que des aménagements spécifiques antipollution ne soient établis.

Imaginez-vous que vous êtes invité à passer la nuit en famille chez un ami qui habite la plaine Ouest. Quelle ne serait pas votre surprise lorsque vous seriez réveillé en sursaut à 06.00 du matin par le bruit tonitruant d'une raboteuse d'un menuisier dont l'atelier se trouve au rez-de-chaussée de l'immeuble juste en dessous de l'appartement. Une minute plus tard, ce serait le tour d'une scie à bande au bruit strident prêt à vous faire éclater les tympans ainsi qu'un tout à bois, de rentrer en scène. Représentez-vous un instant, le concert de toutes ces machines en marche simultanèment. Un véritable enfer au point de vous abrutir de 06:00 de matin jusqu'à tard le soir. Même le sacré mois du Ramadan, où l'on espérait comme il est de coutume de démarrer les activités un peu plus tard, n'a pas eu raison de ce menuisier récalcitrant.
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