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Annaba: COMMERCE INFORMEL - Le centre-ville, un immense bazar

Publié le 05/04/2016
Le centre-ville, un immense bazarQui est en fin de compte responsable de l’éradication du commerce informel à Annaba ? La commune ? Mais la commune n’a ni pouvoir de police ni prérogatives pour procéder à la saisie des produits vendus frauduleusement. La direction du commerce, pourtant chargée de lutter contre la concurrence déloyale, n’a pas de telles prérogatives en ce concerne le commerce illégal. Actuellement, on assiste de temps à autre à une opération ponctuelle seulement, une opération « coup de poing » et les citoyens sont ravis de retrouver des rues dégagées où ils peuvent circuler librement tout comme les véhicules mais cela ne dure jamais longtemps, la maximum a été une semaine et ce parce que l’instruction était venue du gouvernement, une instruction qui n’est toujours pas respectée à Annaba à travers tout le centre ville, devenu un immense bazar. On ne peut même pas demander aux commerçants de respecter la réglementation en matière d’exposition des produits en vente quand devant ces commerçants on trouve des étalages informels sur le trottoir et la chaussée en même temps. L’autre jour, le délégué du secteur communal 1 avait entrepris avec ses agents de remettre de l’ordre à l’intérieur du marché couvert central. Les commerçants avaient été mis en demeure de respecter les limites de leurs espaces et de ne pas en déborder mais…et les autres ceux qui vendent du poisson sur des étalages de fortune, dans une hygiène approximative pour ne pas dire nulle et sur un espace public de surcroit, alors qu’ils sont devant un marché aux poissons, dont la majeure partie des cases sont vides. Savez vous que les agents du nettoiement de la commune ne peuvent pas approcher les étalages informels parce qu’ils …dérangent ?  Certains en voulant faire leur travail et en demandant  à l’un ou l’autre vendeur, illégaux pourtant, de leur  laisser la place pour balayer ont été simplement agressés. Dans une des rues à l’arrière du théâtre, ces vendeurs ne voulaient même pas laisser une entreprise rénover le trottoir parce que cela les empêchaient de poursuivre leur commerce…pourtant illégal. Force est de dire qu’il existe un pouvoir plus fort que le chef du gouvernement  en la matière, une république de l’informel qui ne se sent pas concernée par aucune des lois de la république algérienne ; c’est d’ailleurs ce qui se dit dans la rue « daoula fi daoula », au vu de l’impunité vis-à-vis d’un commerce informel pourtant dénoncé par une majorité de citoyens et déclaré hors la loi par le gouvernement. Et la commune ne pourra jamais l’éradiquer, elle n’a tout simplement aucun moyen pour ce faire et ce n’est aucunement son rôle.

lestrepublicain - 05 avril 2016 - Ammar Nadir
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