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Annaba: RUE MOHAMED KHEMISTI - Les tenants du commerce informel imposent leur loi

Publié le 20/04/2016
Les tenants du commerce informel imposent leur loi Si du côté du marché d’El-Hattab, le commerce informel  s’est imposé comme une forme «d’emploi de jeunes» et lequel semble surtout définitivement ancré dans les  mœurs de la population, au niveau de la rue Mohamed Khemisti, c’est le chambardement au sens propre du mot.  En effet, une partie de la  rue Khemisti, notamment celle reliant  la placette du théâtre à l’avenue Gambetta, la plus commerçante d’Annaba, donne l’allure, au fil des jours, à d’un endroit totalement sous l’emprise de ces individus. Aussi paradoxe que cela puisse paraitre, on constater qu’au niveau, aussi bien, de la place du théâtre «Azzedine Medjoubi», l’une des vitrines de la Coquette,  que de l’avenue Gambeta, la plus commerçante d’Annaba, ce ne sont pas les fourgons de la police  d’intervention qui à manquent. Au niveau de cette sur  les automobilistes ne peuvent garer leurs véhicules et sont « de facto» chassés par des vendeurs confortablement installés sur les trottoirs, voire même sur une partie de la chaussée qui proposent des produits en tous genres et qui conviennent à toutes les bourses. Hier, et en plein jour, les tenants du commerce informel sur les lieux ont poussé le bouchon un peu trop loin. Des propriétaires de véhicules légers qui ont «osé» stationner «accidentellement» dans la matinée sur les lieux, ont découvert que leurs véhicules portaient sérieusement éraflures égratignures  sur les côtés et au niveau des toits.  Une façon de confirmer que ce sont eux les maitres des lieux et aucun stationnement n’est autorisé sans leur accord. En outre, un conducteur d’une camionnette de livraison de marchandises a été pris à partie également peu avant la fin de la matinée, par des vendeurs illicites. Il a failli, a-t-on constaté sur place, être lynché par des vendeurs qui occupent les trottoirs et une partie de la chaussée du matin au soir. Son seul tort est d’avoir demandé aux squatteurs de libérer la chaussée, afin de continuer sa route.  Le pauvre conducteur n’a trouvé son salut qu’avec l’intervention de certains passants.  Et malheureusement ce n’est pas la 1ère fois que ce genre de dépassement a eu lieu. Aujourd’hui c’est la règle. Comble de l’absurdité, le  rond point d’El-Hattab semble, depuis quelques jours,  être submergé.  La chaussée est envahie du matin au soir par des centaines de jeunes promus occasionnellement vendeurs d’étalages ou des exposants occasionnels, débarqués de toutes les wilaya de l’Est du pays.. Cette immense braderie à ciel ouvert, qui échappe à tout contrôle,  a submergé cette partie de  la ville. En effet, les produits étalés, habillements, articles ménagers et produits cosmétiques, inondent ce marché informel qui impose ses règles et ses attitudes qui ignorent ce qu’est la déontologie.

lestrepublicain -
19 avril 2016  - B.S.
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