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Annaba: Perspectives économiques des PME - Pour l’instauration d’une passerelle entre Annaba et Milan

Publié le 25/05/2016

 	Chambre de commerce et d’industrie Seybouse de Annaba Une dizaine d’opérateurs économiques de la région de Annaba ont participé, hier, à une rencontre d’affaires tenue à Milan (Italie).

Ce face-à-face entre les patrons algériens et leurs homologues italiens, intitié par le Consulat Général d’Algérie à Milan, intervient une année après la tenue du forum économique algéro-italien, tenu les 24 et 25 mars 2015 et lors duquel, les patrons des deux pays avaient émis le besoin de fructifier les relations de partenariat.

Dans cette perspective, plus d’un secteur économique sera au cœur de cette rencontre notamment l’industrie, l’agriculture, la santé, le tourisme, le BTP, l’environnement ou encore l’industrie cinématographique, précise Tayeb Sahtouri, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Seybouse-Annaba. Pour nos représentants diplomatiques à Milan,  les enjeux attendus, dans cette cité industrielle, financière et commerciale, sont peu négligeables aussi bien pour l’Algérie que l’Italie. Et pour cause : Cet événement intervient dans un contexte particulier et sensible.

Ainsi pour l’Italie «la persistance de la crise économique a amené  de nombreuses entreprises italiennes à chercher à se développer, voire à se délocaliser,à l’international», explique le Consulat d’Algérie à Milan. Alors que pour l’Algérie, «la chute drastique des prix des hydrocarbures et son impact néfaste sur les équilibres macroéconomiques du pays, a conduit le gouvernement algérien à s’engager sur d’autres voies pour réduire sa forte dépendance envers ce secteur tout en permettant l’émergence d’une économie diversifiée». D’où les objectifs majeurs assignés à la rencontre dont et surtout la consolidation des relations économiques entre les deux pays et la constitution d’un espace propice à la création de véritables projets de partenariat mutuel.

S’appuyant sur les expériences, nos officiels en poste à Milan estiment être persuadés que la règle dite des 51-49 fixant la part de participation d’un investisseur étranger dans une société de droit algérien à 49%, «n’a jamais posé de réels problèmes aux opérateurs étrangers de manière générale et les Italiens de manière particulière». Bien au contraire, se réjouissent-ils, «sept ans après l’instauration de cette règle, le volume des investissements étrangers n’a cessé d’accroitre d’une année à une autre».

En témoigne, arguent-ils, le stock des investissements européens en Algérie qui s’était établi autour de 14,5 milliards de dollars en 2014. En revanche, tiennent-ils à souligner, la pratique a fait ressortir un constat unanime : Les démarches de recherche de partenaires demeurent complexes et constituent un sérieux handicap pour les deux parties.

Et à cela une raison majeure : Les mécanismes et procédures émis par les instances nationales chargées de l’investissement sont plus appropriés aux entreprises de grande taille. En effet, déplorent nos diplomates à Milan, ne disposant pas d’un arsenal commercial conséquent pour la prospection de partenaires et d’un arsenal juridique pour le montage des projets, «ces PME restent en marge des opportunités qu’offrent les marchés internationaux dont le marché algérien».

El Watan le 25.05.16 - Naima Benouaret

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