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Annaba: BOULANGERIES - La chaussée pour présentoir

Publié le 01/09/2016
Il y a des décennies les boulangeries fonctionnaient aux normes actuellement en cours, c’est-à-dire ouvertes pendant toute la journée et le pain disponible. Aujourd’hui, au 21ème siècle celles qui sont ouvertes jusqu’à midi seulement sont devenues des raretés dont on parle comme d’un phénomène. Et pour cause, le pain est vendu chez les épiciers et parfois les laitiers mais surtout sur la chaussée ! Cela dure depuis des années, un phénomène avéré celui-là pour contourner le prix bloqué du pain alors qu’il n’a plus raison d’être puisque avec différentes sortes de pain, les boulangeries, sauf celles qui se limitent aux baguettes de pain « normal », pratiquent différents prix. Réellement, la vente sur la chaussée, comme dans un pays en proie à la misère, ce qui n’est aucunement le cas dans ce pays de cocagne, où justement on jette à la poubelle le pain de la veille sinon on le donne au bétail et autres poulets, sert tout simplement à liquider rapidement des fournées, en prenant au passage une plus value d’un ou deux dinars et à baisser rideau. Un commerce est censé rester ouvert toute la journée, surtout un commerce de produits de consommation et c’est d’ailleurs cette fermeture qui est la cause première du phénomène du gaspillage. En effet, cette pratique d’une activité, le temps de « liquider » une fournée comme en Egypte par exemple où le pain est rationné, avait incité à l’achat en masse, surtout pour les familles nombreuses et il n’est guère étonnant de voir quelqu’un acheter 20 baguettes d’un coup quitte à jeter aux ordures la moitié le lendemain. En effet, il faut tenir compte des enfants qui n’acceptent pas de manger du pain rassis et de la faiblesse des parents. En fait, même les mendiants n’acceptent plus de pain et les boulangeries continuent à activer comme en situation de pénurie alors que ce n’est pas le cas. Mais demandez-vous quelle image donne cette ville, ce pays avec des corbeilles de pain sur la chaussée et des boulangeries fermées en milieu de journée ? N’est-ce pas du sous- développement ?  Personne n’a honte que l’on donne cette fausse image du pays au reste du monde ? Et en dépit de tout,  personne ne s’inquiète pour la santé publique avec ce pain livré à toutes les atteintes, parfois vendu à côté d’un caniveau débordant d’eau d’égout ? Un beau présentoir pour ce que l’expression populaire qualifie de « manne de Dieu » ! Le comble aura lieu pendant l’Aïd à venir et cette « manne de Dieu » sera sur la chaussée alors que toutes les boulangeries seront fermées et celles qui seraient réquisitionnées n’ouvriraient qu’un laps de temps limité ; là on se demandera d’où vient ce pain à 50 D.A l’unité. Un présentoir en or, cette chaussée !

lestrepublicain -  01 septembre 2016 - A. N.
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Les Commentaires

Le fait de jeter à la poubelle du pain, certes rassis, mais toujours coméstible, c'est pire que le caspillage, c'est le mépris d'un aliment qui a nourri l'humanité pendant des millénaires. Notre pays essaye de lutter contre toute forme de misère en tentant surtout d'éradiquer la faim ou du moins l'écarter le plus loin possible. Comme il le fait d'ailleurs en général pour l'autosuffisance alimentaire. Afin d'assurer à tout le monde, pas un plat princier, mais de manger à sa faim.
Si seulement, on était conscient que cette denrée, qui nous paraît tout à fait normale et évidente qu'elle soit toujours disponible sur nos étalages, beaucoup de pays pauvres à travers le monde n'y ont pas accès tous les jours. Ils seraient heureux de récupérer notre pain rassis, tellement nous sommes gâtés et privilègiers pas rapport à eux. Il faudrait comprendre également une autre chose. La production du blè dans le monde est souvent sujette aux aléas du climat. Ce n'est pas toujours certain de garantir la production nécéssaire à la demande mondiale. Conséquence, l'Agérie importera ce blè à un prix encore plus cher que nous jetons ensuite sous forme de pain dans nos poubelles. Notre pays n'a pas de l'argent a lancer par la fenêtre sans compter. Il a encore milles autres soucis à résoudre tous aussi importants que le pain où chaque dinar compte.

Quant à la nouvelle mode de vendre le pain sur les trottoirs exposé à tout vent: Insalubrité, risques d'intoxications, contaminations etc...est une plaisanterie à laquelle il faudrait mettre fin le plus vite possible. Où sont les services d'hygiènes et de santé alimentaire à qui incombe la tâche de veiller et surveiller l'application de la réglementation et la protection en matière d'hygiène et de santé alimentaire ? L'Algérie n'est pas l'Inde, ni le Bengladesh ou le Burundi, mais en laissant les choses aller, sans les corriger, sans les remettre à l'endroit, alors on finira par nous assimiler à ces pays indigents et malheureux que je viens de citer.
Bonjour:
je peux dire seulement que la vente du pain sur les trottoirs est devenue normale. nos boulangers orchestre très bien la chose pour augmenter les prix de la baguette. Imaginez vous , la pénurie s'organise dès le matin. A 10h pile vous ne trouveriez plus de baguette sur les étales des professionnels. Cette mascarade est belle et bien entretenue par des voyous qui soulage les poches de nos concitoyens. A mon avis, il faut mettre ces gens là sous surveillance pour anéantir ce juteux trafic.
orchestrent
Onetoutriste
il nous faut inventer un vaccin pour changer les mentalités!!!!!!!!!!!!!!
système pokemon copyright et les Shadocks pompaient!!!!!!!!!!!!!!!!sans réfléchir Allah ghaleb
peut être: un vaccins en forme de debouze!!!!
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