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Annaba: RENTRÉE SOCIALE - C’est parti !

Publié le 16/09/2016
C’est parti !L’Aïd venant une dizaine de jours après la rentrée scolaire, on peut dire que c’est maintenant que cet Aïd est passé que vient vraiment la rentrée sociale. Une rentrée sociale qui ne ressemble à aucune de celles qui l’ont précédée sauf si on remonte loin dans le passé, à la veille du 5 octobre 1988. Car vous l’avez compris c’est une rentrée de crise ; la population vient de faire face à deux échéances qui l’ont vidée financièrement et s’attendra à compenser ces dépenses obligées. C’est à cela que devront s’atteler les pouvoirs publics quand on dit que cette rentrée sociale ne ressemble à aucune autre. Il faut pousser à l’investissement, créer de l’emploi et faire progresser la croissance. Comment ? Il faudrait revenir à la rigueur dont doit faire preuve un Etat de droit, plus de « tolérance », plus de gaspillage, plus de clientélisme et d’interventions pour sauvegarder et maintenir l’illégal car aucun Etat ne peut résister à ces fléaux devenus une norme ici, au nom d’une « stabilité sociale » que l’on ne peut assurer avec du non droit. Juste avant l’Aïd, des jeunes de la cité Didouche Mourad, ex-Lauriers Roses, arrêtaient les véhicules sur le boulevard d’Afrique pour demander de l’argent pour…l’Aïd ! Avant de dire que c’est la pauvreté qui les motivait, il faut voir le racket, un racket permis par la « tolérance » pour ces mouvements de troubles dans la rue. Ces mouvements auxquels incitent même des fonctionnaires du service public. Combien d’entre vous, allant se plaindre pour telle ou telle chose auprès d’un service public, ont eu cette réponse lapidaire « sortez dans la rue ! » ? Est-ce cela la gestion d’un service, d’une direction ou d’une ville ? Une gestion dépendant d’un mouvement de foule ? Maintenant les choses ont changé et même si le gouvernement essaye de ne pas être trop alarmiste, ce pays ne peut plus se permettre de dépenser n’importe comment, ne peut plus permettre l’évasion fiscale jamais égalée du commerce informel pendant une décennie de permissivité, ne peut plus permettre de pseudo investissements au seul bénéfice du promoteur  et par-dessus tout éliminer toute idée d’impunité, cette impunité qui a mené à tous les dépassements, aux complots sordides, aux vols de biens de l’Etat et de la communauté.

lestrepublicain -  15 septembre 2016 - A N.
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