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Annaba: CHÉTAÏBI - Plusieurs jeunes ont réussi la traversée de la Méditerranée

Publié le 16/09/2016
Plusieurs jeunes ont réussi la traversée de la MéditerranéeA la veille de la fête de l’Aïd El Kébir, de nombreux jeunes, principalement de Chétaïbi et aussi de Berrahal, ont réussi à joindre clandestinement l’autre rive de la Méditerranée, plus précisément les côtes de l’Ile de la Sardaigne (Italie). C’est ce qui a été affirmé par des habitants et surtout confirmé par des membres de familles de harraga, qui ont été contactés dans la soirée de dimanche téléphoniquement à partir de l’Italie par les « fugitifs ». La majorité absolue est originaire de cette commune côtière. Nos sources signalent que les harraga, au nombre d’une quarantaine, ont levé l’ancre à bord de deux embarcations de fortunes, à partir du littoral de l’antique Herbillon. Pour les habitants, c’était prévisible, en raison de la misère qui s’installe dans cette partie de la wilaya de Annaba.  En effet, témoignent les habitants, au lendemain de la saison estivale, Chétaïbi, l’un des plus beaux villages et l’une des premières communes du pays, ressemble beaucoup plus à un cimetière. Bondé de monde il y a juste quelques semaines, Chétaïbi, à 70 km à l’Ouest de Annaba, donne l’allure d’une cité fantôme.  Et en raison de la privation au quotidien, ce village touristique par excellence est fui par les siens. D’abord, par les aînés, qui ont déjà montré le chemin, dans les années 80,  et tant pis s’ils ont opté pour le béton des « HLM » et la pollution industrielle. Maintenant, c’est autour des jeunes qui n'ont de rêve que pour « el-harba » - la fuite-. D’ailleurs, et pour les mêmes raisons, même ceux qui vont à l’université et aux lycées de Annaba et de Berrahal ne voudront plus revenir. Véritable havre de paix, région féerique pour le visiteur, qui est vite repéré, Chétaïbi n’est, cependant, pour ses habitants, qu’une région enclavée et déshéritée où sévissent le chômage et le « spleen » des jeunes, aux yeux desquels l'exode et surtout « el-harga » - immigration clandestine-, reste la seule issue. « La majorité des jeunes, surtout celle qui avait les moyens pour el-harga, ont réussi à quitter ce «cimetière » et rejoindre l'autre rive de la Méditerranée. Ailleurs, bien qu'ils vivent dans la clandestinité et installés dans des caves, des wagons abandonnés, etc.,  ils sont joyeux et ravis, car ils ont de quoi manger à leur faim. Ici, nous vivons, le moins que l'on puisse dire, une misère noire », ont tenu à signaler des jeunes totalement déboussolés. Ces derniers signalent aussi que le projet de la ZET de la baie Ouest, tant attendu par la population, est toujours en hibernation, alors que la construction illicite sur les lieux continue de faire son chemin de force au grand jour. De leur côté, les riverains signalent qu’ « aucune entreprise de production digne de ce nom n'existe dans la commune, en mesure un temps soit peu d'absorber le chômage qui sévit en maître. En plus, ici, il n’a jamais été question, signalent les habitants, depuis des années de compter sur le travail de la terre". Chétaïbi, qui s’étend sur une superficie de 132 km2, étant une région montagneuse où la surface agricole n’occupe que quelque 400 hectares servant à la tomate industrielle, essentiellement dans la localité d’El-Azla et quelques parcelles insignifiantes sous exploitées au demeurant, contre des milliers d’hectares de zens et de chênes lièges. Donc, le travail de la terre est difficile dans cette région. Un autre travail est pratiquement impossible à trouver dans la commune, affirme la population locale, qui a beaucoup à dire sur les difficultés de la vie de tous les jours notamment le  problème de chômage qui se pose avec acuité d’année en année. Mieux, encore, aujourd’hui, il est même difficile de prétendre au produit de la pêche. Ainsi, fini donc les temps de la « baraka » où sitôt les embarcations rentrées à bon port, des casiers entiers de poissons sont offerts gratuitement à la population venue partager les offrandes de la grande bleue, indiquent les habitants. Car, expliquent-ils, les marins-pêcheurs takouchis, après avoir pris le large font prendre à leur marchandise, fraîchement acquise, le chemin de la ville ou le profit ne peut être que largement meilleur… Nous apprenons enfin que les gardes-côtes ont réussi, de leur côté, à faire échec, durant la soirée de dimanche à vendredi,  à plusieurs autres tentatives d’émigration clandestine. Le nombre d’embarcations et des émigrants clandestins, des infos que malheureusement nous n’avons pu confirmer avec les gardes-côtes de plus en plus non- communicatifs.
lestrepublicain - 14 septembre 2016 - B. Salah-Eddine 
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Les Commentaires

"Onetouttriste"

On comprend nos jeunes, mais que fait notre gouvernement?, le billet de Salah-Eddine résume bien la situation.
* Ces derniers signale que le projet de la ZET de la Baie Ouest, tant attendu par la population, est toujours en hibernation!.
* Aucune entreprise de production digne de ce nom n'existe dans la commune!.
* "Spleen" est un anglicisme qui désigne l'ENNUI de toutes choses, une mélancolie profonde, voir un certain dégoût de la vie!.
Que fait notre premier Ministre!, moi j'ai dû mal a comprendre comment fonctionne notre politique! pourquoi cette misère! alors lorsque on dépense des milliards à Alger pour faire une grande mosquée et un Opéra!...qui pourrait nous expliquer ce mauvais fonctionnement!!!.
"Message à nos amis, de nous donner leurs avis"

A Lille notre expert.
A ricrac notre philosophe.
A AMANEL notre savante.
Aux autres welds Annaba, exprimer votre point de vu.
Bonjour:

je suis près de ce problème et je connais énormément de gens qui ont fait la belle en traversant la méditerranée dans des embarcations de fortunes. Pour certains leur situation se stabilise très vite mais très difficilement, pour d'autres des années s'écoulent sans pouvoir trouver de solution à leur problème. ça devient très difficile, d'obtenir sa régularisation de séjour en Europe. Cette multiplication des fuites des jeunes dans ces embarcations de fortunes et liée directement au manque d'imagination de nos politiciens pour mettre une vrai politique de développement en leur faveur. Le manque de moyens culturels étouffe nos jeunes. ils ne peuvent pas trouver des endroits adaptés pour s'exprimer dans nos villes. il n'existe plus de cinéma digne de ce nom et la télévision algérienne n'offre rien de bon pour les satisfaire. Autre chose, quand vous savez que tous les postes sont pris par les enfants de ceux qui nous gouvernes et que leurs demandes restent sans réponse. Combien , de jeunes qui aspirent à intégrer les postes dans l'administration, dans les douanes ou dans les ministères et qui voient les portes se refermer sur leur nez. Ces postes restent réservés à une petite minorités de privilégies. se voyant à l'écart de la société, la fuite reste seul. Je peux comprendre ces jeunes qui fuient le pays car ils ne trouvent pas leur place dans la nation.
"Très bon analyse Lille, digne d'un expert"

Je partage ton point de vu, quel va être l'avenir de notre jeuneuse?, quel va être notre futur politique?, comment va-t-on stopper cette fuites de nos jeunes on mal de vivre? Allahou yahdina, Allahou a3lamou, Rabi jibena el khir Inch'Allah, amine ay Rabi El a3lamine Sadek Allahou El3adime.
"Une chose certaine notre wali, aggrave la situation de nos vendeurs de l'informel"

Beaucoup de personnes sont contre l'informels et notre wali veut les satisfaire on chassant l'informel, alors que ça aide beaucoup les chômeurs a trouver un travail et pour pouvoir nourrir leur famille, certes ça empêche les habitants de circuler sur les trottoirs, mais cette alternative est toujours mieux que rien, on les chassant notre wali les transforment en dealers, voyous, harragas...!, on leurs supprimant le pain de leurs bouches que vont-ils devenir est-il conscient de ce qu'il fait!, c'est a croire qu'il finira de ce débarrasser de nos propre frères comme un fardeau on les mettant peut être dans un bateau de marchandise et de les envoyer à la dérive dans la grande bleue, il est certains qu'ils seront accueilli mieux par les italiens pour leurs donner a manger à leur faim, puisque chez nous vous les chassés, au moins vous leurs rendez service ce que chez nous, nous sommes incapable de le faire! que dire d'autres!.
lille, on attend le point de vu de notre sage, ricrac.

A+ inch'Allah
Par manque de temps je n'ai pas eu l'opportunité de vous donner mon avis. J'ai travaillé tout le week-end. Je commemterais ce sujet le plus vite. possible.
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