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Annaba: Festival national de la musique et la chanson citadines - Aziouz Raïs met le feu au théâtre

Publié le 11/06/2017
Comme prévu, le passage de Aziouz Raïs sur la scène du Théâtre régional n’était pas passé  inaperçu. La sommité du chaâbi algérois n’a pas déçu son public venu en masse, mardi dernier, pour se délecter de ses chansons connues et apprises par cœur. Des passages rythmés ont fait bondir de leurs sièges des auditeurs en extase encouragés par les applaudissements du reste du public.  L’artiste a témoigné de son amour profond pour Annaba et « les gens de Annaba ». « J’ai chanté ici même dans ce théâtre en 1975 quand j’avais juste 20 ans. Je suis retourné à Annaba des années plus tard à l’occasion de fêtes de mariage que j’ai eu le plaisir d’animer », révèle Aziouz Raïs à la presse. « La Colonne et « Djebenet Lihoud » sont les quartiers que je connais le mieux mais mon public annabi ne provient pas que de ces endroits », explique-t-il avant de dénoncer la négligence témoignée par les autorités culturelles envers les chanteurs chaâbi : « Comme l’a bien dit feu Hachemi Guerouabi, nous ne sommes pas les Qtaif de Ramadan… » Quant à la passation du flambeau, l’artiste algérois n’étais pas très optimiste : « Parmi la jeune génération du châabi, il y a certes des talents incontestables mais ce qu’il manque c’est l’humilité. L’art est avant tout un apprentissage continu et une acquisition tout au long de sa vie. Or, certains jeunes artistes croient qu’ils ont déjà atteint les sommets du fait qu’ils ont un « petit club de fans » qui les entoure. Dans la même soirée, la pépite du chaâbi annabi, Abdelkader Djemili, a offert un plat varié à son public. Des chansons de son propre répertoire ainsi que d’autres du patrimoine national ont trouvé un excellent accueil auprès des familles présentes. Fils de feu Mohamed Djemili, il est l’héritier d’un chaâbi doux et plein d’humanité et de gaieté. « Je prémare un album dont la chanson principale parle des parents. C’est une dédicace à mon défunt père qui m’a tant donné en tant que père et professeur », annonce Djemili. A relever qu’aujourd’hui est la dernière soirée du Festival national de la musique et la chanson citadine.

lestrepublicain - 08 Jui 2017-
Zarrougui Abdelhak
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