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Annaba: Produits laitiers - Le sachet de lait de vache cédé à 50 DA

Publié le 11/06/2017
Les citoyens ne savent plus où donner de la tête. Le manque flagrant du sachet de lait à 25 DA  a donné le tournis aux consommateurs en cette période de Ramadhan durant laquelle ce produit est très utilisé surtout dans la préparation des gâteaux, flans, friandises, mhalbi, etc.,.  Les supérettes, les magasins d’alimentation générale où le lait est servi à gogo par les livreurs ne semblent plus satisfaire la demande de leur clientèle. « Mes clients qui ont l’habitude de s’approvisionner ici en sachet de lait à 25 DA rentrent à chaque fois bredouilles chez eux. Franchement, j’ai honte de leur dire que je n’ai pas été servi alors que ce produit dans la périphérie immédiate de notre ville foisonne », nous a répondu un propriétaire d’une supérette. Pourtant, les responsables de la laiterie « Edough » ont, par le biais de la presse écrite et parlée, promis que le sachet de lait à 25 DA inondera le marché durant le mois sacré. « On n’a rien vu venir. Tous les jours on attend vainement l’arrivée des camions frigorifiques transportant ce produit combien convoité par les consommateurs », a-t-il encore répondu à notre question relative aux promesses tenues par ces responsables. Comble de l’ironie, au moment où le commun des mortels souhaitant voir le marché inondé, il est surpris d’apprendre l’augmentation unilatérale de 5 DA du sachet de lait de vache qui passe ainsi de 45 à 50 DA. « C’est aberrant ! Comment se fait-il que les producteurs augmentent le prix de ce lait alors que la cherté de la vie et la faiblesse du pouvoir d’achat du citoyen ont atteint le seuil de l’intolérable ? Où sont passés les pouvoirs publics ?», s’est interrogé un client au sortir d’un magasin général. « Les producteurs ne savent faire que ça. Ils sont champions dans l’augmentation des prix et ils ne pensent pas aux gens qui n’ont pas les moyens de s’offrir ce produit à ce prix qui dépasse l’entendement. D’ailleurs, il n’a pas le goût du lait naturel comme ils l'appellent lait de vache. Je vous assure que celui du 25 DA est mille fois meilleur que celui cédé à 50 DA », a-t-il ajouté. Une autre personne qui s’est mêlée à la discussion que nous avons engagée au sujet de la rareté du sachet de lait, n’y est pas allée avec le dos de la cuillère pour fustiger les responsables des laiteries qui se sucrent sur le dos des pauvres citoyens quand leur chiffre d’affaires est en deçà de leurs attentes. « On ne m’a pas convaincue que le manque sur le marché du sachet de lait était dû aux livreurs. Ce n’est pas vrai puisque les habitants d’El Bouni, Chaïba, Sidi Amar, El Hadjar ne s’en plaignent pas du tout. Donc, c’est un problème général qu’il faut régler entre eux », a-t-elle affirmé. Par ailleurs, il faut que les autorités locales interviennent pour remédier à la situation qui perdure. « Jusqu’à quand les gens continueront-ils à faire la queue dès les premières heures de la matinée devant les supérettes, les magasins généraux sans que ce produit soit livré ?», se sont demandés à l’unisson quelques clients dépités.

lestrepublicain -
11 Jui 2017 - Nejmedine Zéroug
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Les Commentaires

"Comment améliorer la production du lait?"

* Le manque d'une sérieuse formation chez les éleveurs est la principale cause de la crise du lait.
* Le matériel moderne que l'on trouve aujourd'hui dans les étables exige une acquisition de nouvelles technique d'élevage.
* Conduite d'élevage, insémination artificielle et production laitière.
* On a une moyenne de 15 litres de lait/jour de production laitière, tandis qu'en en Europe, ils atteignent les 100 litres/jour, une infériorité du essentiellement au manque d'alimentation et de sol irrigué.
* Ce manque d'alimentation est dû à la cherté de l'aliment de bétail, le maïs, la lisère et le soja, qui sont des composants essentiels de l'alimentation bovine, ne sont pas des produits localement, ce qui nous amène encore une fois à l'importation.
* La crise du lait sur le marché algérien réside cependant de la baisse brusque de l'importation de la poudre de lait à cause de la crise financière? sachant que le consommateur algérien préfère ce type de lait vendu à 25 DA, contre le sachet de lait de vache qui coûte jusqu'à 70 DA.
* L'importation de la poudre de lait est un marché ou il y a beaucoup d'argent, donc il y a des gens qui ont toujours opté et défendu cela, principalement POUR LEUR BENEFICES PERSONNELS.
* Depuis des années, plusieurs ministres ont déclaré qu'ils réduiront la facture d'importation de lait en poudre, mais en vain.
* Aujourd'hui, on paie les conséquences d'un-mal gérance, car avec la crise financière qui règne sur le pays, nous nous sommes retrouvés acculés vers une baisse des factures d'importations sans une production locale alternative.
*
"L'Algérie pourrait acquérir le savoir faire qui lui manque"

* Faisant d'elle un pays dépendant des producteurs étrangers, les américains ont fait une promesse d'honneur et nous espérons réellement qu'elle soit tenue, d'apprendre aux techniciens algériens la méthode du séchage du lait.
* Cependant un problème majeur car les éleveurs de leur côté, jugent que les banques n'investissent pas ce domaine car en principe, pour une vache, on doit avoir 1/2 hectare de terre de pâturage.
* La production laitière pourrait provenir par le développent des cultures fourragères à grande échelle, à revoir les modalités de soutien et à instaurer un contrat à fourrage vert/éleveur, à entreprendre la formation des éleveurs et de leur organisation en coopérative et groupement d'intérêts, et aussi à inciter l'aide des banques pour la modernisation des équipements, des techniques par des journées d'études et des crédits bonifiés.
"Pour cause principale"

* Pour rappel par le passé, une usine privée avait distribué, environ 10.000 vaches chez les éleveurs pour qu'elle puisse récolter du lait cru, sans succès, une perte colossale causée par le manque d'espace dans les étables et l'incapacité des éleveurs à GERER UN GRAND NOMBRE DE BOVINS. (E.W)
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